Bousculé par le président Oligui, Airtel Gabon s’engage enfin : des promesses tardives, mais cruciales.

L’un des sujets brûlants abordés lors de cette rencontre a été la construction du siège social d’Airtel au Gabon. Un point d’achoppement pour de nombreuses entreprises étrangères opérant dans le pays, le président de la transition a dénoncé l’utilisation de vieux bâtiments non améliorés comme siège social, une pratique qui illustre un mépris flagrant pour le bien-être des employés et des clients. Cette critique cinglante souligne un contraste choquant entre l’attitude de certaines entreprises au Gabon et dans d’autres régions du monde, soulignant ainsi une mentalité héritée de l’ancien régime corrompu d’Ali Bongo où le confort et le professionnalisme étaient relégués au second plan.

Airtel Gabon, en particulier, a été pointé du doigt pour son manque d’engagement envers l’amélioration de la connectivité à travers le pays. Une lacune qui n’a pas échappé à l’œil vigilant du président Oligui Nguema, qui a souligné l’importance cruciale de la connectivité dans le développement économique et social du Gabon. Malgré les nombreuses injonctions et menaces de sanctions, Airtel Gabon a tardé à reconnaître l’urgence de cette question, se contentant apparemment de laisser ses clients dans l’obscurité numérique.

La rencontre avec l’opérateur téléphonique Airtel

Cependant, sous la pression implacable de l’administration en transition, Airtel Gabon semble finalement avoir pris conscience de ses lacunes. Les récentes promesses de construire un siège social digne de ce nom et d’améliorer la connectivité à travers le pays sont un signe encourageant, bien que tardif, de l’engagement de l’entreprise envers le Gabon et son peuple.

Néanmoins, ces promesses ne doivent pas être prises comme des actes de générosité, mais plutôt comme des obligations morales et économiques que toute entreprise opérant dans un pays doit respecter. Le réveil tardif d’Airtel Gabon souligne l’importance cruciale d’une gouvernance d’entreprise responsable et de l’obligation des entreprises de contribuer positivement au développement des pays dans lesquels elles opèrent.

En fin de compte, alors qu’Airtel Gabon semble enfin se réveiller de sa léthargie, il est temps pour toutes les entreprises opérant au Gabon de prendre note : le mépris pour le bien-être des employés et l’ignorance des besoins de connectivité du pays ne seront plus tolérés. Le Gabon mérite mieux, et il est temps que toutes les entreprises répondent à cet appel avec un engagement sincère et proactif envers le développement durable et équitable du pays.

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