‘’Se droguer pour régler ses problèmes!’’ : L’artiste ‘’L’oiseau rare‘’ lance un cri d’alarme à l’État gabonais.

C’est scandaleux de voir à quel niveau, le chaos a pris place dans la société gabonaise. Les parents d’enfants et l’État se montrent insouciants face à certains faits qui contribuent à la dépravation des mœurs et à l’égarement de la jeunesse qui, si rien n’est vite fait, l’avenir du pays qui se doit d’être assurée par ces enfants, court à la catastrophe.

En effet, après le fameux challenge, il y a près de 3 ans, lorsque que circulaient sur la toile, des vidéos mettant en scène des jeunes lycéens et lycéennes dans un concours de danse obscène, aujourd’hui, c’est la promotion de la violence et la consommation de stupéfiants, qui a pris place pour traduire une grave crise que connaît la jeunesse gabonaise.

Délaissée, par une société en proie à une crise économique, sociale et politique grave, les jeunes gabonais ne sont aujourd’hui que le reflet de ce que la société a fait d’eux.

Influencée par les réseaux sociaux : TikTok, Facebook, YouTube, WhatsApp d’une part, et d’un autre côté, par les stars locales qui s’exhibent nues et font la promotion du sexe à longueur de journée sur les chaines de télévision du pays, magnifiées à l’exemple de Créol, Shan’L et Amandine pour ne citer que celles-là qui deviennent leur repaire et aujourd’hui ‘’L’oiseau rare’’, la nouvelle star de la chanson gabonaise qui présente la consommation de la drogue et la violence comme solution pour régler les problèmes qui minent la jeunesse gabonaise est grave.

Au-delà de ce que révèle le diagnostic catastrophique fait par l’artiste ‘’L’oiseau rare’’ suite à la situation de la jeunesse gabonaise, doit-on encore se questionner  sur ce qui pousse aujourd’hui cette  jeunesse à de telles déviances quand les autorités du pays votent des lois en faveur de la pratique homosexuelle et que d’une autre part, des crimes de viols sur mineurs restent presque toujours impunis parce que leurs auteurs appartiennent à telle ou telle famille puissante de la république ?

Le vice est devenu institutionnel : un vieux de 60 ans qui entretient des relations intimes avec une jeune fille de moins de 18 ans, ou alors, deux filles ou deux garçons qui s’embrassent dans le coin d’une rue n’émeut plus quelqu’un au Gabon.

En définitive, des circonstances atténuantes sont à accorder à cette jeunesse face à la décrépitude morale de notre société du fait du désintéressement à nos responsabilités et à nos obligations vis à vis d’elle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *