La récente décision du Gouvernement de ne pas verser les années de rappels salariaux, gelées par l’ancienne administration, a suscité une vague d’indignation parmi les fonctionnaires gabonais. Cette mesure, annoncée lors d’une conférence de presse dirigée par Madame Laurence Ndong, porte-parole du Gouvernement, a été perçue comme une injustice criante et une atteinte aux droits fondamentaux des travailleurs.
La non-versation des rappels salariaux constitue une véritable injustice envers les fonctionnaires gabonais. Ces rappels représentent un droit légitime pour les travailleurs qui ont fourni leurs services avec dévouement et professionnalisme. Il est inacceptable que ces années de reclassement, tant attendues par de nombreux fonctionnaires pour améliorer leur quotidien, ne leur soient pas versées. Cette décision affecte directement la vie de milliers de familles qui comptaient sur ces rappels pour réaliser des projets essentiels, tels que l’achat de terrains ou l’amélioration de leurs conditions de vie.
En tant que porte-parole du Gouvernement, Madame Laurence Ndong a simplement relayé la décision prise au plus haut niveau de l’État. Son rôle se limite à communiquer les positions officielles du Gouvernement et elle n’est en aucun cas responsable des politiques elles-mêmes. Accuser Madame Ndong de cette décision revient à détourner l’attention des véritables décideurs, à savoir le chef de l’État, le CTRI et le Premier ministre.
Il est essentiel de rappeler aux fonctionnaires gabonais qu’ils disposent de recours appropriés pour contester cette décision. Les syndicats et autres représentants des travailleurs ont la possibilité de s’adresser directement aux autorités compétentes afin de faire valoir les droits légitimes des fonctionnaires. S’attaquer à Madame Ndong de manière véhémente ne résout pas le problème et ne fait qu’obscurcir les véritables enjeux.
La décision de ne pas verser les rappels salariaux aux fonctionnaires gabonais est une injustice flagrante qui mérite d’être dénoncée. Il est impératif que les autorités prennent en considération les droits légitimes des travailleurs et trouvent des solutions équitables pour résoudre cette situation. Accuser Madame Laurence Ndong, en tant que porte-parole du Gouvernement, ne fait que détourner l’attention des véritables responsables de cette décision. Les fonctionnaires doivent utiliser les recours appropriés pour contester cette mesure et faire entendre leur voix pour obtenir justice.









