Silence on casse tout ! Quel est le destin avenir d’Oyem avec la nouvelle élite politique du Woleu ?

Sous l’influence de la nouvelle élite politique du département du Woleu, quel est le destin à venir d’Oyem ?
Cette question est désormais posée à la suite d’agissements malveillants à l’encontre des projets de développement initiés par le Conseil Municipal
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Suite à la perte de l’homme politique François Engongah Owono, il est judicieux et nécessaire que de nouveaux visages prennent les rênes de la politique. Toutefois, il convient de noter qu’une nouvelle élite politique du département du Woleu semble être déterminée à s’imposer à tout prix, y compris en éliminant les personnes engagées dans la bonne gouvernance de la ville et de son développement.
 
En effet, avec l’avènement précipité de ces politiques, alors qu’Oyem pleure encore son fils Eboué, ces nouvelles personnalités politiques, probablement motivées par l’égoïsme, suscitent déjà des doutes quant à l’avenir du département du Woleu et de la commune d’Oyem. Leur manque d’expérience politique observable laisse penser que le devenir de la localité est incertain, mettant en péril la victoire du président de la République, Monsieur Ali Bongo Ondimba, dans ce département et cette commune.

La preuve en est donnée par les actions menées actuellement, visant apparemment à mettre en échec le programme de société du bureau du Conseil Municipal, présidé par Monsieur Christian Abessolo Menguey, actuel maire-central d’Oyem dont le mandat arrive à son terme.

En quelques semaines seulement, le Conseil Municipal aurait subi les conséquences de deux missions simultanées des services de l’Autorité Nationale de Vérification et d’Audit (ANAVEA).
La première visite de la mission de cet organe indépendant créé par le gouvernement de la République avait pour objectif d’effectuer un audit sur la gestion de la mairie d’Oyem.
Cette mission avait été justifiée par la délivrance d’un ordre de mission dûment signé par l’autorité compétente.
Cette équipe d’hommes avait présenté ses civilités aux autorités locales, notamment le gouverneur et le maire.
Cependant, la deuxième visite de cette mission, débutée le jeudi 20 avril 2023, n’a pas été précédée de la présentation de civilités ni d’un quelconque document attestant ou justifiant leur arrivée à Oyem. Pourtant, après avoir pris contact avec les autorités municipales, cette équipe, toujours composée uniquement d’hommes, a déclaré que sa mission consistait à préparer l’arrivée prochaine du chef de l’État dans le cadre de sa tournée républicaine entreprise depuis plusieurs mois.

Les agents de l’ANAVEA, à bord d’un véhicule pick-up double cabine blanc de marque Toyota Hilux (4×4) de nouvelle génération, effectuant des visites de terrain avec les membres du bureau du conseil municipal, ont laissé entendre que le Woleu-Ntem était réputé par le président de la République comme étant une province du KONGOSSA.

Ci-dessous, maquette des traveaux qui ont débuté mais trompés et détruits quelques temps plus tard sous les ordres de la présidence.

Par ailleurs, le chef de l’État, apprenant que les populations sont mécontentes de ce qui prévaut à Oyem, souhaite savoir et comprendre qui, entre la mairie et la direction provinciale des travaux publics, a diligenté les opérations de casse sur le domaine public, frustrant ainsi les populations ? Et sur ordre de qui ?
Sachant qu’il doit exister des services de renseignements à Oyem, il est légitime de se demander comment une telle opération dénommée « Libérez les trottoirs » a pu se dérouler pendant plusieurs semaines, et ce n’est qu’à la dernière minute que le chef de l’État en a été informé et a instruit l’ANAVEA à venir sur place. Qui doit être bien informé de ce qui se passe au Gabon ? Et qui peut être mal informé de la situation du pays ?

La réponse à ces questions suscite des interrogations quant à l’existence et au rôle à jouer des services de renseignements à Oyem, ainsi que sur la nécessité de leur coordination avec ceux de Libreville pour fournir des informations précises au président de la République.

En ce qui concerne l’opération « Libérez les trottoirs », elle aurait été commanditée à la Direction provinciale des travaux publics du Woleu-Ntem lors de la dernière visite à Oyem du Premier ministre actuel, Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Cette opération est menée par la Brigade mobile de surveillance et de protection du patrimoine routier national, dirigée par Audrey Mba, qui s’appuie sur la loi n°13/2003 du 17 février 2005 portant protection du patrimoine routier national et une ordonnance du Tribunal de Première Instance pour agir sur le terrain des deux arrondissements d’Oyem.
La mairie ne peut être considérée comme responsable du phénomène de vandalisme actuel, sauf dans le cas spécifique du Grand Marché d’Oyem, où les autorités municipales ont demandé l’assistance technique des Travaux Publics pour déblayer le site de relogement des commerçants impactés de part et d’autre de la voie publique de Ngouéma et d’autres artères de la ville. Ce site, qui était auparavant une forêt située derrière le marché et à proximité de la station Petro Gabon, a vu ses voies d’accès illégalement occupées par certains commerçants, qui ont été rouvertes grâce à l’intervention des Travaux Publics.

Parlant du projet municipal controversé visant à moderniser et aménager la Tribune officielle et le jardin public d’Oyem, ce projet a bien suivi la législation du Code des Marchés publics au Gabon.

En effet, en 2022, le lundi 4 avril, une mission de la Direction Générale des Marchés Publics a séjourné à Oyem pour la tenue de la Commission d’analyse des offres, présidée par le président du conseil municipal et maire de la commune, Monsieur Christian Abesssolo Menguey, en présence du préfet du département du Woleu, Monsieur Brice Arcadius Moussirou.

Le projet de réhabilitation et d’aménagement de la place de l’Indépendance d’Oyem est issu de la délibération n°006/2021/PWN/DW/CO/CMO/CAB-M, actée le 18 janvier 2021, lors de la session ordinaire du conseil municipal composé de 39 conseillers, qui ont voté à l’unanimité pour, sans abstention. Il convient de souligner que ce marché, qui implique l’entreprise « Chandelier Trading and Consulting Company », a été conclu par appel d’offres restreint conformément aux dispositions de l’article 64 du décret n°00027/PR/MEPPDD du 17 janvier 2018 portant Code des Marchés Publics, et financé par le budget de la mairie, sans aucune entente directe ou marché passé de gré à gré.

Compte tenu de ce qui précède, le Trésor public a procédé par virement bancaire au décaissement du coût total de la réalisation de ce projet, s’élevant à plusieurs millions de francs CFA, puisé dans le budget communal.

Le premier engagement a été pris en août 2022, suivi du virement en octobre de la même année. Quant au deuxième engagement, il a été effectué en septembre 2022, et l’effectivité du virement a été effectué durant le même mois de Spetembre 2023,Quand au 3e virement le 10 Février 2023,et le dernier le 13 février toujours de la même année ce qui permettra à la société Chandelier Trading and Consulting Company, basée à Libreville, de récupérer les fonds en mars 2023.
Malgré la lenteur administrative et le retard accumulé pour récupérer séquentiellement les fonds alloués à ce projet municipal, cette société a débuté depuis plusieurs semaines, à Oyem, les travaux de réhabilitation de la Tribune Officielle et de son jardin public.

Ce chantier qui offre des emplois à de nombreux jeunes de la ville et qui réjouit leurs familles respectives, est très apprécié par les populations locales. Cependant, ces dernières se plaignent de l’opération « Libérez les trottoirs » menée par les services de la Direction Provinciale des Travaux Publics du Woleu-Ntem, sous la supervision de l’Armée de terre.

Malheureusement, à la suite de la deuxième mission de l’ANAVEA, les autorités municipales et de nombreux responsables administratifs ont été informés verbalement, sans document justificatif couvrant les élus locaux ou l’administration, de la nécessité de justifier leurs actions et de suspendre temporairement les opérations de démolition sur le domaine public des deux arrondissements. En particulier, les travaux en cours de réalisation à la Tribune Officielle et son jardin public ont été suspendus « à titre provisoire ».

En bas, arret et destruction totale des fondations devant porter les bâtiments en vue de rendre moderne et attrayante la place Nkoum Ekieng à Oyem : plus de 70 millions en l’air et de nombreux jeunes de nouveau au chômage.

Le Chef de Mission Ralph Jaurès EKAREY-EKIE-NNANG, Assistant Vérificateur de l’ANAVEA, aurait indiqué que cet ordre venait directement du Président de la République, Monsieur Ali Bongo Ondimba.
Si l’arrêt provisoire consiste à suspendre les travaux à leur stade actuel, il est cependant constaté que cet arrêt, qualifié de provisoire, a entraîné la démolition totale des ouvrages déjà en construction, ce qui suscite des interrogations quant à la destruction de ce marché public.

En outre, il est légitime de s’interroger sur les raisons de la convocation et de l’audition du maire central, Monsieur Christian Abessolo Menguey, dans les locaux du B2 à Eyenassi, alors qu’il recevait dans sa ville la délégation du Ministre d’Etat, Ministre de la Consommation et de la Lutte contre la Vie Chère, Monsieur René Ndemzo’Obiang en tournée Républicaine.

De plus, étant donné qu’il s’agit de travaux exécutés dans le cadre d’un marché public, ces agents de l’ANAVEA auraient-ils ignoré qu’il fallait suivre une procédure administrative légale pour arrêter ces travaux, qui avaient déjà été financés par le contribuable et dont les fondations et les bâtiments étaient déjà en train de prendre forme ?

Contre toute attente, les habitants de la ville ont assisté, le dimanche 23 avril 2023, à la démolition totale de ce chantier.

Cette démolition a été effectuée par des engins de travaux publics sur ordre écrit, rédigé à la main sur une feuille volante. Cette action a été réalisée sans respect des règles déontologiques, rédactionnelles et administratives par le Chef de Mission, qui a personnellement rédigé ce document au stylo bleu en son nom propre, sans le visa de l’administration ANAVEA.

C’est donc une triste scène que les agents de l’ANAVEA ont offerte aux populations présentes sur les lieux, en instruisant les TP d’effectuer cette opération en présence du Capitaine du B2.

Au moment des faits, séjournant depuis le samedi 22 avril à Bitam où il accompagnait la délégation du Ministre d’Etat, René Ndemezo’Obiang, le Maire d’Oyem, Monsieur Christian Abessolo Menguey a fait son retour dans sa ville le dimanche 23 avril pour comprendre et constater de visu ce malheureux événement qui a ému la population.

Face à cette situation, il est légitime de se poser des questions, surtout à l’approche des élections générales en août 2023, où toutes les actions de terrain devraient viser à rehausser l’image du Président de la République Ali Bongo Ondimba, afin de lui garantir des victoires éclatantes dans le département du Woleu et la Commune d’Oyem.
Le Conseil Municipal, qui a initié et validé ce projet, ne représente-t-il pas les élus de la Commune ? Le Conseil Municipal ne doit-il pas se concerter sur la gestion de la Commune et adopter des délibérations ?

Il convient de rappeler que ses membres sont élus au suffrage universel direct lors des élections municipales.
Quel est le but de cette mission ? Qui dirige Oyem ? Qui s’oppose au développement de la Commune ?

En d’autres termes, doit-on poser des actions visant à faire réélire le Président Ali Bongo Ondimba, ou doit-on laisser ceux qui veulent la tête du Maire d’Oyem continuer à ternir l’image du Chef de l’Etat ?

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