Oligui trahi par sa clémence : un nouveau libéré de prison commet un crime abominable

La nuit du 3 au 4 mai dernier a été témoin d’un acte de violence d’une brutalité inouïe qui a secoué la quiétude du quartier Rio, dans le chef-lieu du département de Lébombi-Léyou, situé dans le Haut-Ogooué. Jessy Mbounda, alias Jarul, fraîchement libéré par une grâce présidentielle, a été appréhendé pour le meurtre présumé de son voisin, Ezéquiel Dan Ndoumba, âgé de 22 ans.

Les circonstances macabres de ce crime renvoient à une rancune tenace remontant à des années. Jessy Mbounda aurait attribué sa peine de prison à une dénonciation anonyme de la part d’Ezéquiel Dan Ndoumba, l’accusant d’avoir fourni des informations compromettantes à la police judiciaire.

Libéré récemment, Jessy Mbounda aurait clairement exprimé son intention de se venger de cette prétendue « trahison ». Malheureusement, cette vengeance a culminé dans la nuit du drame, lorsque Jarul aurait surpris Ézéquiel rentrant chez lui, lui infligeant alors plusieurs coups de couteau fatals.

La découverte du corps sans vie d’Ezéquiel a plongé la communauté dans l’effroi et la consternation. Les enquêteurs n’ont eu que peu de difficulté à identifier Jessy Mbounda comme le principal suspect et ont rapidement procédé à son arrestation. Lors de son interrogatoire, il aurait d’ailleurs avoué les faits.

Ce triste événement révèle les conséquences dévastatrices d’une décision précipitée et mal avisée : la libération de 500 prisonniers par grâce présidentielle. Cette initiative, censée peut-être apaiser les tensions carcérales, se retourne aujourd’hui contre le peuple avec une cruauté sans égale. La question de la réinsertion et de la réhabilitation de ces individus aurait dû être posée avec sérieux avant toute libération anticipée. Au lieu de cela, nous assistons à une montée en flèche de la criminalité, avec déjà plusieurs cas d’assassinats signalés.

Les nouvelles autorités doivent prendre leurs responsabilités et agir de manière réfléchie et mesurée. La sécurité des citoyens ne peut pas être sacrifiée sur l’autel de décisions politiques hâtives et déconnectées de la réalité du terrain.

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