Attention danger : les syndicalistes des eaux et forêts risquent de se retrouver au B2 et d’en ressortir ‘’covo’’ !

La mesure annoncée, privant d’accès au bureau tout agent arrivant après 07 heures le lundi, a été vigoureusement contestée par les syndicalistes du ministère des Eaux et Forêts, qualifiant cette décision d’insultante et de dictature. Leur réaction rapide inclut le dépôt d’une citation directe contre la Secrétaire générale du ministère, mais la question demeure de savoir si cela aboutira à un changement concret.

Les parallèles avec l’affaire SEEG, où des syndicalistes ont été incarcérés et forcés au rasage du crâne (covo dibemba) après avoir légitimement réclamé leur 13e mois, jettent une ombre inquiétante sur les perspectives des syndicalistes des Eaux et Forêts. Ces incidents démontrent un recours autoritaire face aux revendications légitimes, mettant en lumière la vulnérabilité des travailleurs qui osent s’exprimer.

Les relations de plus en plus tendues entre les syndicats et l’autorité soulignent un climat de méfiance généralisée. La proximité de la Secrétaire générale avec l’institution militaire, en tant que ministre de tutelle, soulève des interrogations sur l’indépendance des décisions prises au sein du ministère.

Malgré la détermination affichée par les syndicalistes des Eaux et Forêts, certains craignent que la similitude avec le traitement brutal réservé aux syndicalistes de la SEEG puisse jouer en leur défaveur. Le parallèle entre les deux situations renforce l’idée que la voie de la contestation pourrait être semée d’obstacles, conduisant à des conséquences néfastes pour ceux qui osent exprimer leurs droits.

L’affaire des syndicalistes des Eaux et Forêts s’annonce complexe, avec des similitudes inquiétantes avec l’incident de la SEEG. La crainte persistante est que, face à des revendications légitimes, la réponse des autorités puisse être teintée d’autoritarisme plutôt que de dialogue constructif. Affaire à suivre avec une préoccupation croissante pour le respect des droits des travailleurs.

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