Presse gabonaise : quand les médiocres sabotent la marche vers la transparence

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À l’heure où la presse privée gabonaise avait l’occasion historique de redorer son blason, voilà qu’une poignée de manipulateurs, mûs par l’aigreur et l’égoïsme, s’emploie à détruire toute tentative d’assainissement par des méthodes aussi pitoyables que honteuses.

Sous l’impulsion de la ministre de la Communication, un dialogue franc et ouvert avait été instauré pour faire la lumière sur la gestion calamiteuse des subventions passées et bâtir, ensemble, de nouveaux mécanismes transparents. Une commission mixte, composée des professionnels eux-mêmes, a vu le jour pour réfléchir et agir dans l’intérêt collectif. Bref, une démarche salutaire pour sortir la presse de la médiocrité où elle est engluée depuis des années.

Mais voilà : les fossoyeurs de l’honneur journalistique n’ont pas tardé à sortir du bois. Incapables d’élever le débat, certains ont préféré transformer une noble quête de justice en une basse opération de lynchage personnel. Insultes, diffamations, campagnes de dénigrement à répétition… Ces pseudo-journalistes n’ont qu’un objectif : régler des comptes personnels, non pour défendre la corporation, mais pour assouvir de petites vengeances mesquines.

Ces tristes individus, qui utilisent leurs médias comme des armes de guerre personnelle, n’ont que mépris pour l’intérêt général. Pire encore : leur comportement irresponsable offre au grand public un spectacle affligeant où le journalisme gabonais donne l’image d’un panier de crabes. Comment bâtir une presse forte quand certains passent leur temps à s’entre-déchirer comme des chiffonniers ?

Face à ce cirque indigne, il est vital de rendre hommage aux véritables bâtisseurs : ceux qui, dans la dignité et le respect de l’éthique professionnelle, travaillent au sein de la commission pour proposer des réformes justes, transparentes et durables. Ceux qui, loin des querelles stériles, ont compris que l’avenir de la presse gabonaise se construira avec le courage des idées, non avec la bassesse des attaques.

La presse gabonaise a besoin de combattants de la vérité, pas de gladiateurs de la haine. À ceux qui préfèrent l’attaque vile à la construction sérieuse, une seule chose à dire : votre époque est révolue. L’histoire retiendra non vos cris de hyènes, mais les actes des bâtisseurs.

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