Nyamsi insulte Oligui tandis que son Cameroun s’effondre :où sont les chiens de garde du palais ?

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Il est des moments où le silence devient coupable. L’activiste camerounais Franklin Nyamsi , dans l’une de ses dernières sorties, s’est cru autorisé à vomir son venin sur le président de la Transition du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, allant jusqu’à le traiter de « valet de la France » et lui proférer des injures. Voilà un individu qui, visiblement, ignore tout des réalités gabonaises mais qui, poussé par une arrogance sans bornes, s’improvise juge et bourreau d’un chef d’État qui, en quelques mois seulement, a accompli ce que des décennies de régime Bongo n’ont pas pu réaliser.

Mais au-delà des inepties de ce pseudo-intellectuel en mal de notoriété, une question se pose : où est la presse gabonaise ? Où sont les activistes du palais si prompts à pourfendre Billie By Nze, mais silencieux lorsqu’un étranger insulte leur président ? Ces journalistes et ces influenceurs entretenus par le pouvoir, qui n’hésitent pas à attaquer ceux qui osent critiquer le régime de l’intérieur, semblent soudainement muets face aux attaques extérieures. Faut-il comprendre qu’ils n’ont de courage que lorsqu’il s’agit de tirer sur un compatriote ?

Franklin Nyamsi parle du Gabon, mais a-t-il seulement regardé chez lui, au Cameroun ? Ose-t-il seulement évoquer le cas de Paul Biya, cet homme de 91 ans qui tient le pays d’une main tremblante depuis 1982, pendant que sa population s’enfonce dans la misère ? Ose-t-il dénoncer cette oligarchie de vieillards grabataires qui, sous perfusion politique, refusent obstinément de passer la main ? Il y a au Cameroun une dictature figée dans le temps, où les jeunes talents sont sacrifiés au profit d’une élite corrompue et inamovible.

Pendant ce temps, au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema a brisé un système de 56 ans en moins d’un an, engagé des réformes profondes et rendu au peuple une dignité confisquée par la dynastie Bongo. Alors, qui est réellement « le valet » ? Celui qui tente de redresser un pays, ou celui qui se contente de crier sur YouTube pendant que son propre peuple meurt à petit feu sous un régime sénile ?

Si Nyamsi s’est permis une telle attaque, c’est aussi parce qu’il sait qu’il n’y aura aucune réplique de la part de ceux qui sont payés pour défendre l’image du Gabon. La presse officielle et les activistes de cour sont trop occupés à organiser des voyages pour convaincre une diaspora déjà acquise à Oligui Nguema. Ils préfèrent mener des combats inutiles contre Billie By Nze et d’autres opposants locaux, alors que le véritable affront se joue ailleurs : dans l’arène internationale où l’image du Gabon et de son chef d’État est en jeu.

Faut-il leur rappeler qu’un silence face aux attaques extérieures est une complicité tacite ? Que défendre le chef de l’État ne se limite pas à encenser ses moindres faits et gestes, mais aussi à répondre avec vigueur lorsque son honneur est mis en cause ?
Franklin Nyamsi peut continuer ses élucubrations, mais qu’il sache une chose : le Gabon n’a pas de leçons à recevoir d’un Cameroun sous dictature. Que la presse et les activistes de la Transition cessent d’être des spectateurs passifs et fassent enfin leur travail. Car si demain un autre énergumène s’en prend au Gabon, leur silence d’aujourd’hui sera une trahison.

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