Fête des Pères : Janvier Nguema Mboumba appelle les hommes gabonais à redevenir les piliers de la nation

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En ce jour de célébration des pères, l’ancien ministre délégué à l’Éducation nationale, Janvier Nguema Mboumba, a livré un message fort, empreint de nostalgie, de lucidité et surtout d’espérance. Face à la crise des repères familiaux et sociaux, il exhorte les hommes gabonais à se lever et à reprendre leur place de piliers dans la construction nationale.

« Hier, le Gabon était le Quartier Latin de l’Afrique. Les pères étaient à la manœuvre de la formation et de l’éducation familiale. Aujourd’hui, nous sommes l’ombre de nous-mêmes », regrette-t-il, dans un ton empreint de gravité.

Dans un pays qui fut jadis un modèle éducatif et culturel pour le continent, l’ancien proviseur appelle à un retour aux fondamentaux : la rigueur, la transmission des valeurs, la protection du foyer, et l’engagement citoyen. Pour lui, le père ne peut plus être un figurant dans l’histoire de sa famille et de sa nation.

Il salue le tournant historique du 30 août 2023, qui, selon lui, a redonné au peuple gabonais l’occasion de se réapproprier son destin :

« Le 30 août nous a permis de prendre rendez-vous avec l’Histoire. Abandonnons nos comportements d’hier pour redessiner la carte de notre pays », insiste-t-il avec conviction.

Plus qu’un simple message de circonstance, cette déclaration sonne comme un appel au sursaut collectif, où chaque père est invité à jouer son rôle dans la transmission des valeurs essentielles : solidarité, honnêteté, humilité, amour du prochain, rigueur.

Selon Janvier Nguema Mboumba, sans ces valeurs, aucune nation ne peut se développer durablement. Il en appelle donc à la fin de l’irresponsabilité sociale, des comportements individualistes, et surtout du mépris de l’autorité publique :

« Arrêtons de défier l’État qui, hier, était faible. Aujourd’hui, l’État reprend de la couleur pour faire rêver ses enfants. »

En évoquant l’Azingo National, symbole du patriotisme et de l’excellence éducative gabonaise, l’ancien ministre convoque une mémoire collective que beaucoup de Gabonais regrettent et espèrent voir renaître. Il rappelle que la transmission des valeurs commence à la maison, dans le regard des pères, dans leurs actes, dans leur présence quotidienne.

Ce message vibrant, loin des formules convenues, replace la fête des Pères dans une perspective de responsabilité sociale et nationale. Il ne s’agit pas de célébrer simplement la paternité, mais d’en réaffirmer la mission sacrée : éduquer, construire, protéger, guider.

« Très bonne fête des Pères à tous ceux qui se souviennent de l’Azingo National », conclut-il, dans une formule qui résonne comme un mot de ralliement pour les patriotes.

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