RAPID et PPU fusionnent : Bilie-By-Nze sort son tank sans obus .

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C’était attendu comme une coupure d’eau à Libreville : le RAPID et le PPU, deux champions toutes catégories du vacarme politique, ont enfin fusionné. De leur union bruyante est né Ensemble Pour le Gabon (EPG), une nouvelle étiquette joliment emballée, censée incarner l’alternative… mais surtout recyclant les mêmes recettes.

Ces deux partis, habitués à faire du bruit sans produire d’idées, se présentent aujourd’hui comme les sauveurs d’une démocratie qu’ils ont longtemps contribué à piétiner par complicité, silence ou opportunisme. Et comme si le spectacle ne suffisait pas, ils osent vendre cette fusion comme une « refondation de l’opposition ». Même Alain Claude Bilie-By-Nze, roi du tourbillon et du verbe baroque, aurait eu la décence de détourner les yeux devant tant de culot.

EPG promet une alternative. En réalité, c’est un vieux rêve mal recyclé, vendu par ACBBN tristement célèbres pour avoir participé à infligé au peuple des décennies de souffrance, de pillage, de tricherie et d’oppression. On repeint les murs, mais la moisissure suinte toujours. Et le peuple, lui, doit encore faire semblant d’y croire comme on reste assis dans une église pendant un culte interminable, simplement parce qu’il est mal vu de quitter le temple.

Le plus ironique ? Ce vacarme politique prétend répondre à « l’appel du peuple », alors qu’il ne fait qu’ajouter du bruit à la confusion ambiante. Une chose est sûre : s’ils ne savent toujours pas où ils vont, ils y vont ensemble. Et ça, à défaut d’espoir, c’est au moins cohérent.

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