Verdict de la CIJ : le Président impose le calme et appelle à la défense sereine du Gabon.

Getting your Trinity Audio player ready...

Le 21 mai 2025, dans un contexte marqué par une vague de réactions passionnées sur les réseaux sociaux et dans certains médias à la suite du verdict rendu le 19 mai 2025 par la Cour internationale de justice (CIJ) dans le cadre du différend territorial opposant le Gabon à la République sœur de Guinée équatoriale sur les îles Mbanié, le Chef de l’État gabonais a brisé le silence pour lancer un appel solennel au calme, à la responsabilité et à l’unité.

Dans une déclaration ferme et empreinte de sagesse, le Président a tenu à recentrer le débat :

« L’heure n’est pas aux déclarations précipitées ni aux réactions passionnelles. »

Le message est clair : il ne s’agit pas de céder aux émotions ni aux excès, mais de faire preuve de maturité dans la gestion de cette question sensible, qui touche à la souveraineté nationale autant qu’à la paix sous-régionale. Le Président a rappelé que deux éminents experts gabonais, engagés dans ce dossier depuis deux décennies, sont encore en mission. À leur retour, un rapport complet sera présenté au Parlement et au gouvernement, dans un esprit de transparence totale, conformément aux engagements pris devant le peuple.

Dans un contexte où certaines déclarations s’enflamment dangereusement, allant jusqu’à remettre en question les autorités locales ou à proférer des propos virulents contre la Guinée équatoriale, le Chef de l’État a pris soin de recadrer :

« Je vous demande, en attendant, de faire preuve de retenue et de sagesse. Tout sera mis en œuvre pour préserver la paix dans notre région et défendre les intérêts de notre nation. »

L’État gabonais, assure-t-il, privilégiera toujours la voie du dialogue et de la concertation avec la Guinée équatoriale, un pays voisin avec lequel nous partageons des liens historiques et fraternels.

Entre fermeté et diplomatie : une ligne claire

Ce message, loin d’être une démonstration de faiblesse, traduit au contraire une volonté d’apaisement sans renoncer aux droits du Gabon. Il réaffirme une posture de responsabilité face à une affaire complexe, suivie avec rigueur depuis près de vingt ans par les institutions compétentes.

Ce que la nation attend désormais, ce n’est pas la cacophonie des colères individuelles, mais la parole d’autorité de l’État, basée sur des faits, du droit et une vision stratégique pour l’avenir. Le Président l’a compris. Et il a parlé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *