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Accusé sans la moindre preuve de détournement de fonds destinés aux victimes des événements de 2016, Georges Mpaga sort l’artillerie lourde. Le haut responsable du CESEC dénonce une cabale politique montée de toutes pièces et annonce des poursuites judiciaires contre les auteurs et les diffuseurs de ces calomnies. Un coup de poing sur la table qui en dit long sur les tensions autour du renouvellement politique au Gabon.
Il fallait s’y attendre. À force de jouer avec la calomnie, il fallait bien que la vérité frappe. Et c’est Georges Mpaga lui-même, 1er Secrétaire du Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel, qui a décidé de faire tomber le masque de ses détracteurs. Dans un communiqué officiel publié le 22 mai 2025, il pulvérise les accusations infamantes lancées par une certaine Aïcha Tchoumou, obscure activiste prétendant parler au nom des victimes de 2016.
Selon cette dernière, Mpaga aurait détourné la somme astronomique de 10 millions de FCFA par famille dans le cadre d’un processus d’indemnisation dont personne, ni les familles, ni les institutions, ni l’État, ne semble avoir jamais entendu parler. Pire : elle affirme tenir ses informations d’un mystérieux « ex-conseiller juridique » du Premier ministre Raymond Ndong Sima, dont elle refuse de dévoiler l’identité. Un scénario grossier, bâti sur du vent.
Mpaga rappelle qu’il n’a jamais été impliqué, de près ou de loin, dans la gestion de cette prétendue indemnisation. Il souligne même qu’aucun chiffre officiel, aucun mécanisme, aucun responsable clairement identifié n’a jamais été communiqué au sujet des victimes de 2016. En clair : on accuse un homme d’avoir volé dans un coffre… qui n’existe pas.
Mais au-delà des mensonges, ce que dénonce Mpaga, c’est la main invisible de certains réseaux politiques tapis dans l’ombre, paniqués par la montée d’une nouvelle génération. « Les cabris morts de l’ancien régime s’agitent encore, animés par l’argent malhonnêtement acquis », tacle-t-il. Pour lui, cette cabale vise à freiner l’inévitable renouvellement de la classe politique, en particulier dans l’Ogooué-Maritime, son bastion.
Fini de jouer. Mpaga a déposé plainte pour diffamation publique et dénonciation calomnieuse. Des captures, des publications, des relais médiatiques non vérifiés : tout est en cours de constitution par huissier. « Quiconque persistera à relayer ces mensonges répondra devant la justice », prévient-il.
Le ton est sans appel : « Que Mme Tchoumou apporte ses preuves. Que le prétendu conseiller juridique sorte de l’ombre. Que les médias et internautes irresponsables se taisent s’ils n’ont rien de fondé à dire. » Mpaga n’a pas l’intention de reculer. Il compte bien aller jusqu’au bout pour laver son honneur et faire taire les langues pourries.
Ce démenti cinglant n’est pas qu’une réponse à une diffamation. C’est un avertissement lancé à tous ceux qui pensent pouvoir salir impunément. Georges Mpaga montre qu’il n’est ni un figurant, ni un fusible. Dans la nouvelle République qui se dessine, il faudra plus qu’un mensonge viral pour faire tomber un homme. Et ceux qui rêvent de bloquer le renouvellement politique feraient bien de s’y préparer : la riposte a commencé.