Unité nationale en péril à Makokou : tribalisme et repli identitaire sur scène !

Dans une vidéo virale diffusée sur les réseaux sociaux, le « Collectif des artistes de l’Ogooué-Ivindo » lance un appel à la ségrégation artistique, rejetant catégoriquement la participation des artistes venant d’autres régions. Les membres de ce collectif se targuent de défendre l’unité de leur province, mais leurs revendications exhalent un parfum nauséabond de tribalisme et d’exclusion.

La porte-parole du collectif ne mâche pas ses mots, alimentant les flammes de la division en déclarant avec arrogance que Makokou n’appartient qu’à eux, rejetant ainsi tout élan d’ouverture et de collaboration.

Le collectif des artistes de l’Ogooué- Ivindo

Cependant, une voix de raison et d’inclusion se fait entendre. Bung Pinz, l’organisateur du concert, prend la parole pour rétablir l’équilibre et promouvoir l’unité au sein de la scène musicale gabonaise. Animé par une vision progressiste et un désir de dépasser les divisions du passé, il choisit de défier les exigences partisanes des artistes de l’Ogooué-Ivindo et de donner une chance égale à tous les talents du pays.

Malgré les pressions et les critiques, Bung Pinz persiste dans sa quête d’égalité et de justice. Il rappelle que son mandat émane directement du chef de l’État, avec pour objectif primordial de préserver l’unité et l’intégrité du Gabon.

Ce geste courageux mérite d’être salué et encouragé. Il incarne l’esprit d’une nation unie et indivisible, défiant les vestiges du passé pour tracer un avenir où la musique gabonaise brille dans toute sa diversité et sa richesse.

Il est temps pour tous les acteurs de la scène artistique gabonaise de rejeter le tribalisme et de s’unir dans un élan de créativité et de solidarité. Car c’est ensemble, et seulement ensemble, que le Gabon pourra réaliser son plein potentiel artistique et culturel.

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