Autocratie religieuse : l’imposition d’un chef divise la foi musulmane au Gabon

Alors que l’espoir d’une transition pacifique vers un nouveau leadership était palpable, les attentes ont été brutalement contrecarrées par des manœuvres sournoises orchestrées par certains décideurs politiques du pays. Une fraction minoritaire, mais visiblement manipulée, a fait irruption dans le processus de désignation du nouveau Chef du Conseil, semant le chaos au sein de la communauté.

L’imam Benjamyn Andjoua Obolo, largement plébiscité par la majorité des fidèles musulmans, s’est vu injustement écarté au profit de l’imam Abdou Razzack Kabogo, suscitant ainsi une profonde incompréhension et une vague d’indignation parmi les croyants.

Cette ingérence flagrante dans les affaires internes de la communauté musulmane soulève des questions fondamentales sur la démocratie et l’indépendance des institutions religieuses vis-à-vis du pouvoir politique. Pourquoi chercher à imposer un candidat au mépris de la volonté exprimée par la base ? Pourquoi ne pas laisser les frères musulmans régler leurs propres différends sans ingérence extérieure ?

Cette crise intervient à un moment crucial, alors que la période du carême bat son plein, exacerbant les tensions et les divisions au sein de la communauté. Si les deux camps ne parviennent pas à trouver un terrain d’entente et à mettre de côté leurs divergences, le risque d’un affrontement ouvert demeure imminent, menaçant ainsi la paix et la stabilité sociale du pays.

Il est désormais impératif que les autorités compétentes et les acteurs politiques respectent la volonté démocratique des fidèles musulmans et œuvrent à restaurer la confiance au sein de la communauté. Seule une résolution pacifique et équitable de cette crise pourra permettre de garantir l’unité et la cohésion au sein de la communauté musulmane du Gabon.

Dans une atmosphère tendue et marquée par des dissensions internes, la communauté musulmane du Gabon se trouve plongée dans une crise sans précédent à l’issue du 5ème congrès ordinaire du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques, tenu les 16 et 17 mars 2024.

Alors que l’espoir d’une transition pacifique vers un nouveau leadership était palpable, les attentes ont été brutalement contrecarrées par des manœuvres sournoises orchestrées par certains décideurs politiques du pays. Une fraction minoritaire, mais visiblement manipulée, a fait irruption dans le processus de désignation du nouveau Chef du Conseil, semant le chaos au sein de la communauté.

L’imam Benjamyn Andjoua Obolo, largement plébiscité par la majorité des fidèles musulmans, s’est vu injustement écarté au profit de l’imam Abdou Razzack Kabogo, suscitant ainsi une profonde incompréhension et une vague d’indignation parmi les croyants.

Cette ingérence flagrante dans les affaires internes de la communauté musulmane soulève des questions fondamentales sur la démocratie et l’indépendance des institutions religieuses vis-à-vis du pouvoir politique. Pourquoi chercher à imposer un candidat au mépris de la volonté exprimée par la base ? Pourquoi ne pas laisser les frères musulmans régler leurs propres différends sans ingérence extérieure ?

Cette crise intervient à un moment crucial, alors que la période du carême bat son plein, exacerbant les tensions et les divisions au sein de la communauté. Si les deux camps ne parviennent pas à trouver un terrain d’entente et à mettre de côté leurs divergences, le risque d’un affrontement ouvert demeure imminent, menaçant ainsi la paix et la stabilité sociale du pays.

Il est désormais impératif que les autorités compétentes et les acteurs politiques respectent la volonté démocratique des fidèles musulmans et œuvrent à restaurer la confiance au sein de la communauté. Seule une résolution pacifique et équitable de cette crise pourra permettre de garantir l’unité et la cohésion au sein de la communauté musulmane du Gabon.

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