Spoliation foncière à Bikélé Zong : un conseiller du Président défie la justice et fragilise son autorité !

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Les faits sont accablants : une famille, propriétaire légitime d’un terrain depuis plus de vingt ans, voit sa parcelle accaparée par un usurpateur. Pire encore, cet individu passe outre l’interdiction formelle de l’ANUTTC et poursuit les travaux, défiant ouvertement l’autorité de l’État. Notre équipe a pu constater de visu l’avancement des travaux, preuve éclatante de l’impunité dont il semble bénéficier.

Ci-dessous, en rouge, le terrain arraché de manière violente à un couple propriétaire depuis plus de 20 ans, par un conseiller du Président : un scandale inacceptable !

Ci-dessous : outre l’interdiction formelle de l’ANUTTC les squatters poursuivent les travaux, défiant ouvertement l’autorité de l’État

Interrogés, les riverains n’osent pas parler à visage découvert, paralysés par la peur des représailles. Une omerta qui en dit long sur le climat de désillusion qui règne : à quoi bon parler quand des individus tapis dans l’ombre du pouvoir peuvent braver les lois sans jamais être inquiétés ?

Depuis son arrivée au pouvoir, le président Oligui Nguema n’a cessé d’affirmer son engagement pour la justice et l’équité. Mais face à des agents doubles qui se servent de leur proximité avec lui pour perpétuer les abus du passé, c’est toute la crédibilité de la transition qui est en jeu. Si cette spoliation reste impunie, elle enverra un signal catastrophique aux Gabonais : à l’heure où la nation espère un renouveau, les réseaux mafieux seraient-ils toujours en place, tapis dans l’ombre du pouvoir ?

Le moment est venu pour les autorités d’agir avec une fermeté exemplaire. Ce conseiller, s’il est impliqué, doit répondre de ses actes et subir la rigueur de la loi. Il ne saurait y avoir deux poids, deux mesures : la justice que le président promet à tous ne saurait être un luxe réservé aux seuls anonymes. Le peuple observe, et son jugement sera sans appel.

À quelques mois d’une échéance électorale cruciale, cette affaire est un test grandeur nature pour la transition. Soit l’impunité triomphe, et alors la confiance populaire s’effondre, soit l’exemple est fait et les Gabonais peuvent croire en un avenir où la loi protège les faibles autant qu’elle punit les puissants. Le choix appartient aux décideurs, mais le peuple, lui, n’oubliera pas.

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