Dans une récente communication, le Prophète Béni Ngoua Mbina, figure respectée en tant qu’homme de Dieu et d’alerteur, a levé le voile sur des pratiques choquantes et inhumaines qui perdurent au Centre hospitalier Universitaire de Libreville CHUL et à l’Hopital Jeanne Ebori. Ces révélations mettent en lumière des comportements mercantiles et des actes d’escroquerie, suscitant l’indignation et appelant à l’intervention immédiate des nouvelles autorités du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).
Le Prophète Béni Ngoua Mbina a témoigné de la présence de charbon de bois traînant par terre dans les hôpitaux, soulignant que de telles conditions ne devraient plus être tolérées, surtout avec le changement de leadership. Il a spécifiquement appelé l’attention du General Oligui Nguema sur la pratique de la sorcellerie orchestrée par le personnel médical, mettant en garde contre des conséquences graves pour les patients et leurs familles.
Le prophète a dénoncé des actes de fraude flagrante, expliquant comment le personnel médical profitait de la vulnérabilité des patients pour multiplier les ordonnances et les achats de médicaments. Des situations où les mêmes médicaments étaient achetés plusieurs fois sans être administrés aux patients ont été révélées, entraînant des coûts exorbitants pour les familles déjà confrontées à des situations médicales difficiles.
Une autre révélation poignante concerne l’hôpital Jeanne Ebori, où des bébés décédés étaient confisqués en raison de l’incapacité des parents à payer les frais médicaux. Le prophète a souligné l’inhumanité de cette pratique, qualifiant l’hôpital de « prison pour les bébés ». Il a appelé le CTRI à intervenir d’urgence pour mettre fin à ces pratiques et restaurer l’intégrité des institutions hospitalières.
L’appel du Prophète Béni Ngoua Mbina met en lumière des questions cruciales concernant la gestion des hôpitaux publics au Gabon et soulève des inquiétudes quant à la mission sociale de l’État. Les autorités du CTRI sont pressées d’agir rapidement pour remédier à ces problèmes et restaurer la confiance du public dans le système de santé.
La société gabonaise attend désormais des mesures concrètes et transparentes de la part du CTRI pour mettre fin à ces pratiques scandaleuses et assurer une meilleure protection des droits des patients.