Konoville, route de Bitam – Dimanche 17 novembre 2024
Ce dimanche matin, Sandrine Nguémébé Endamane des’est rendue à Konoville, un village marqué par l’histoire tragique de l’un de ses fils, Mboulou Beka. Cette visite, décrite par l’intéressée comme un « devoir moral et spirituel, » s’inscrit dans une volonté de rendre hommage à un patriote disparu dans des circonstances atroces et encore non élucidées.
Dans un témoignage empreint de gravité, Sandrine Nguémébé a partagé ses impressions :
« Il y a des actes que l’on pose qui n’ont aucune explication rationnelle. Je devais rendre visite à la mère du patriote Mboulou Beka, décédé dans des conditions atroces, non élucidées à ce jour. À l’entrée du village, son mausolée. Les souvenirs d’un drame de l’histoire s’imposent à la vue des voyageurs. Un crime imprescriptible. Un an à la morgue avant son inhumation… »
Le mausolée de Mboulou Beka
Sur place, elle a rencontré Maman Pauline, la mère du défunt, ainsi que Stéphanie, la sœur cadette. Le moment, chargé d’émotion, a permis à la mère d’exprimer le poids de son chagrin tout en partageant des souvenirs de son fils :
« Dans l’ordre des naissances, c’est elle qui vient juste après Mboulou ! »
Sandrine Nguémébé Endamane en compagnie de la mère de Mboulou Beka
En déposant ces mots, Sandrine Nguémébé Endamane a voulu souligner la nécessité de se souvenir de Mboulou Beka et de poursuivre la quête de vérité autour de cette tragédie.
Elle conclut son hommage par une prière :
« Puisse DIEU se souvenir de son fils Mboulou Beka. Repose en paix, jeune homme. »
Cet acte de recueillement, profondément humain, témoigne de l’importance de ne jamais oublier les drames qui marquent une communauté et de lutter pour la justice.