Le Professeur Hervé Ndoume Essingone, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, a réuni ce mardi 23 juillet les responsables des établissements d’enseignement supérieur privés. L’objectif de cette rencontre était de faire le point sur les préparatifs de la prochaine rentrée académique. À cette occasion, il a été annoncé que 64 établissements privés ont été sélectionnés pour accueillir les bacheliers pour l’année académique 2024-2025.
Depuis leur arrivée au pouvoir le 30 août 2023, les autorités de la Transition ont clairement exprimé leur volonté de favoriser la poursuite des études des jeunes Gabonais sur le territoire national. Pour ce faire, des fonds ont été alloués pour la réhabilitation des universités et des grandes écoles, ainsi que pour la création de nouveaux établissements. L’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) verra ainsi l’ouverture de deux nouveaux établissements : la Faculté de médecine et l’École des sciences vétérinaires. Par ailleurs, le lycée Paul Kouya de Koulamoutou sera transformé en Centre universitaire (CUDEK).
Malgré ces efforts, le secteur public ne pourra pas absorber 27,32% des nouveaux étudiants. Pour combler ce déficit, le Pr. Hervé Ndoume Essingone a sollicité l’appui des établissements privés agréés par l’État afin de garantir à tous les bacheliers la possibilité de poursuivre leurs études au Gabon.
L’Agence gabonaise de presse (AGP) a confirmé que ces 64 établissements ont été minutieusement évalués par le ministère de tutelle. « Nous souhaitons travailler avec les établissements privés qui offrent les meilleures conditions d’apprentissage. Les équipes de la direction générale de l’Enseignement général ont réalisé un travail d’évaluation rigoureux, mettant en lumière plusieurs critères sur lesquels nous serons particulièrement vigilants », a expliqué Hervé Ndoume Essingone.
La réunion a également été l’occasion de faire le point sur la préparation de la rentrée académique 2024-2025. Le ministre a présenté le calendrier académique, qui sera divisé en deux saisons : une grande et une petite.
En mobilisant des ressources et en collaborant étroitement avec les établissements privés, les autorités gabonaises démontrent leur engagement à améliorer l’accès à l’enseignement supérieur et à offrir aux jeunes Gabonais des conditions optimales pour leurs études.
Source : GMT