Justice rendue : Oligui  »botte les fesses » des responsables supposés de la mort de Johan Bounda. Chapeau !

Le Gabon retient son souffle, témoin d’une décision sans précédent prise par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce vendredi 17 janvier 2025, le général Jean Martin Ossima Ndong ainsi que plusieurs cadres de la tristement célèbre unité de renseignement B2 ont été limogés. Cette mesure décisive intervient à la suite de la mort tragique du second-maître Johan Bounda, victime présumée de tortures dans les locaux de cette unité, un drame qui a provoqué une onde de choc à travers le pays.

Cette réaction rapide et sans ambiguïté du chef de l’État tranche avec l’impunité à laquelle le peuple gabonais avait fini par s’habituer sous l’ancien régime. Brice Oligui Nguema, fidèle à son mantra de rupture, montre qu’il n’y aura plus de sanctuaire pour les abus de pouvoir, même au sein des institutions les plus sensibles.

Si les limogeages annoncés témoignent d’une volonté politique indéniable de rompre avec les pratiques du passé, la famille de Johan Bounda, soutenue par une opinion publique en colère, ne veut pas s’arrêter là. Elle exige des actions judiciaires concrètes : l’arrestation immédiate des responsables présumés et leur traduction devant les tribunaux pour répondre de leurs actes.

Dans ce contexte, Oligui Nguema se retrouve face à un défi colossal : prouver que ses décisions administratives ne sont pas des gestes symboliques, mais le prélude à une refondation complète de la justice gabonaise. Cette affaire pourrait devenir l’un des tests les plus cruciaux de sa présidence, car elle touche au cœur des aspirations du peuple : la fin de l’impunité et le rétablissement de l’État de droit.

En frappant fort et vite, Oligui Nguema envoie un message clair : « Rien ne sera plus comme avant ». Ces mots, souvent brandis comme un slogan, trouvent ici leur première concrétisation. C’est une démonstration de leadership, une déclaration d’intolérance envers ceux qui, sous couvert de leurs fonctions, pensent pouvoir opprimer et tuer en toute impunité.

Mais le combat ne fait que commencer. Le Gabon tout entier, ainsi que la communauté internationale, observe avec une attention accrue les prochaines étapes. Les sanctions administratives doivent impérativement être suivies de poursuites judiciaires impartiales et exemplaires. Une justice forte et transparente est la seule voie pour apaiser les esprits et restaurer la confiance entre l’État et ses citoyens.

Le courage et la fermeté dont fait preuve Oligui Nguema sont à saluer. Là où d’autres auraient hésité ou choisi de protéger leurs proches collaborateurs, il a agi sans trembler, mettant l’intérêt général au-dessus des calculs politiques. C’est ce type de gouvernance que le peuple attend : une autorité ferme, juste et intègre.

Cependant, il reste un impératif : transformer cette dynamique en un système pérenne où la justice sera la règle, et non l’exception. Oligui Nguema, en prenant des mesures aussi audacieuses, s’offre une opportunité unique de marquer l’histoire du Gabon. Il peut devenir non seulement le président de la transition, mais celui de la justice retrouvée.

L’affaire Johan Bounda est une tragédie, mais elle pourrait devenir le point de départ d’une ère nouvelle. Aux actes courageux d’Oligui Nguema de s’accompagner de réformes durables, pour qu’enfin, plus jamais au Gabon, une vie ne soit sacrifiée sur l’autel de l’abus de pouvoir.

Le Gabon espère. Le Gabon exige. Et aujourd’hui, le Gabon croit. Rien ne sera plus comme avant.

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