Réforme politique au Gabon : Oligui met fin à la récréation des partis politiques bidons

Getting your Trinity Audio player ready...

Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, vient de poser un acte fort : dire stop au désordre partisan qui pollue la vie politique gabonaise. Grâce à de nouvelles mesures rigoureuses, les partis fantômes, opportunistes et sans structure sont sommés de se conformer… ou de disparaître. Un grand ménage en perspective.

Des partis avec structure ou rien du tout

Créer un parti politique au Gabon ne sera plus un simple jeu de société. Désormais, toute formation devra avoir un siège réel, un compte bancaire opérationnel, et organiser régulièrement des congrès selon ses statuts.

Fini les partis de salon créés pour monnayer un soutien électoral ou réclamer un poste ministériel. L’objectif est clair : assainir le paysage politique et y maintenir seulement les structures crédibles et sérieuses.

Une carte électorale réajustée

La réforme prévoit également une nouvelle répartition des sièges électoraux :

  • 145 députés siégeront désormais à l’Assemblée nationale (contre 143 auparavant),
  • 70 sénateurs composeront la chambre haute (contre 52 précédemment),
  • Et, grande nouveauté, deux sièges réservés aux Gabonais de l’étranger.

Une évolution qui vise à mieux représenter la diversité du corps électoral, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

Six mois pour se mettre au pas

Les partis politiques déjà existants ont six mois pour se conformer aux nouvelles règles, à compter de la promulgation de la loi.
  Ce délai transitoire permettra aux formations sérieuses de s’ajuster. Quant aux autres… elles rejoindront les archives de l’imposture politique.

Oligui impose l’ordre, sans détour

En recevant les conclusions des Comités de rédaction au palais présidentiel, Brice Clotaire Oligui Nguema a instruit le gouvernement de soumettre les textes au Parlement sans attendre. Il salue un travail de fond, au service de la moralisation de la vie publique.

Cette réforme sonne comme une rupture nette avec l’ère des partis alimentaires, fictifs et sans ligne idéologique.

La fête est finie

La Transition vient de lancer un message sans équivoque :
 La politique gabonaise ne sera plus une foire à tout.
 
Ceux qui croyaient pouvoir exister avec trois pancartes, deux complices et une page Facebook devront désormais faire preuve de sérieux, de cohérence et de transparence.
  Sinon, la porte est grande ouverte.

La récréation est terminée.

Source : L’UNION

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *