Dans un Gabon miné par un gouffre d’informations contradictoires, émanant des hautes sphères du gouvernement, les citoyens se retrouvent plongés dans un chaos d’incertitude et de méfiance. Les récentes déclarations ministérielles laissent planer un doute insidieux sur la transparence et la crédibilité des politiques publiques. Voici un examen sans concession de trois points névralgiques émergeant des récentes annonces ministérielles.
Recrutement à la Fonction Publique : Promesses Creuses ou Tromperies d’État ?
Les annonces du Porte-parole du CTRI, Ministre délégué à la Présidence, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, concernant le dégel du recrutement à la Fonction Publique, et l’invitation lancée par le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, aux chômeurs gabonais pour déposer leurs dossiers dans les ministères, suscitent un scepticisme corrosif. Les citoyens se demandent si ces promesses sont authentiques ou de vulgaires manœuvres de diversion, étant donné l’opacité des processus bureaucratiques et l’absence de clarté entourant ces déclarations.
La Scandaleuse Énigme des Fonctionnaires Frauduleux : Dissimulation d’État ou Incompétence Rampante ?
Les affirmations de Madame le Ministre de la Fonction Publique, niant l’existence de fonctionnaires frauduleux au sein de l’administration gabonaise, contredisent catégoriquement les révélations précédentes du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Raymond Ndong Sima, qui avait révélé la découverte de 5000 fonctionnaires frauduleux. Cette cacophonie flagrante jette un voile sombre sur la crédibilité des données officielles et soulève des interrogations cuisantes quant à la gestion des ressources humaines au sein de l’appareil étatique.
Âge d’Intégration à la Fonction Publique : Incohérence ou Manipulation Calculée ?
La déclaration de Madame le Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement, concernant le relèvement de l’âge d’intégration à la Fonction Publique, de 35 à 44 ans, suscite une perplexité amère. En l’absence de tout texte réglementaire officiel, les citoyens se demandent si cette annonce est un fait avéré ou une simple manœuvre de diversion. Cette confusion crasse met en lumière les obstacles persistants auxquels se heurtent les chômeurs gabonais, confrontés à des critères d’admission opaques et arbitraires.
Les récentes déclarations ministérielles jetées sur la scène publique gabonaise exposent crûment les faiblesses béantes de la transparence et de la cohérence de l’information gouvernementale. Les citoyens exigent à juste titre des éclaircissements et des garanties quant à la véracité et à la mise en œuvre des politiques annoncées. Le peuple gabonais ne tolérera pas davantage les manœuvres dilatoires et les tromperies d’État. L’heure est venue pour les autorités de répondre de manière franche et responsable à ces préoccupations, faute de quoi, la colère populaire pourrait bien éclater dans un tourbillon de révolte et de désillusion perturbant ainsi le bon déroulement de la transition en cours.
Source : Mouvement National des Chômeurs du Gabon MNCG