La liberté d’opinion assure à tout individu, le droit de penser et de s’exprimer. Élément fondamental dans une vraie démocratie, cette liberté d’expression est étroitement attachée à l’indépendance de la presse.
Ainsi, la presse en tant que quatrième pouvoir, aux côtés des pouvoirs Exécutif, Législatif et Judiciaire, va dans sa libre expression participer à l’émergence d’une société de droit à travers la diffusion de toute sorte d’informations allant de l’analyse à la critique, suscitant ainsi, des débats constructifs entre les citoyens.
Prise en otage au Gabon, manipulée par des politiques, elle devient sources de problèmes et un danger pour la démocratie. Au service d’un groupe d’individus, certains médias font dans la désinformation en diffusant des fausses nouvelles, afin de créer la confusion dans l’opinion publique. Les Fake News ainsi que des informations à caractère xénophobe tribaliste sont diffusées à longueur de journée dans le but de manipuler la pensée et l’opinion des individus.
Identifiés, beaucoup d’entre ces organes de presse travaillent pour le compte de puissants lobbies en concurrence ayant l’ambition de placer des candidats à la prochaine élection présidentielle.
Aussi, on assiste à une guerre sans merci entre médias, quand ce ne sont pas des journalistes qui s’entre-déchirent à travers les réseaux sociaux, montrant sur la toile, le climat délétère qui règne dans leur corporation.
Dans cet avenir incertain, caractérisé par ces nombreuses dérives, les risques d’un embrasement total au cours de la prochaine élection présidentielle sont si palpables que si rien n’est fait pour apporter une accalmie au sein de la famille de la presse gabonaise, ce pays tant paisible va basculer dans une situation incontrôlable.