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Depuis quelques semaines, une cabale médiatique acharnée tente de dénigrer Paulette Missambo, présidente du Sénat de la Transition, en l’accusant de favoriser ses proches dans les nominations au sein de l’institution qu’elle dirige. Ces attaques visent à ternir une gouvernance marquée par l’inclusivité, l’excellence et la transparence. Mais il est grand temps de remettre les pendules à l’heure : Paulette Missambo n’est ni une opportuniste ni une népotiste. Elle incarne bien au contraire un modèle de gouvernance juste, fondée sur le mérite et la compétence.
Lorsque Paulette Missambo prend les rênes du Sénat le 11 septembre 2023, elle choisit de donner une nouvelle direction à une institution souvent perçue comme un simple instrument de pouvoir. Son engagement est clair : faire du Sénat un lieu d’expression démocratique et de diversité des opinions. Contrairement à ceux qui aiment s’entourer uniquement de leurs proches, Paulette Missambo a su choisir des personnalités issues de différents horizons, sans égard pour leur appartenance politique, leur origine ou leurs liens familiaux. Les commissions permanentes, dirigées par des figures issues de divers partis politiques, en sont le témoignage éclatant.
Sous sa présidence, on retrouve dans ces commissions des personnalités telles que le Général OVOUGUIYISSA Fabienne à la tête des Affaires étrangères et de la Défense, ou encore M. NTOUTOUME NDONG Emmanuel, membre de l’Union nationale, à la tête de la Commission des finances. C’est une équipe de travail pluridimensionnelle, un véritable reflet du Gabon dans sa diversité. Chaque commission, chaque nomination est le fruit d’une démarche inclusive, loin des pratiques de cooptation qui prévalaient sous les régimes précédents.
Le plus grand tort qu’on lui reproche aujourd’hui, c’est de défendre l’excellence et de promouvoir la compétence avant tout. Ce ne sont ni le clanisme ni le népotisme qui l’animent, mais une volonté farouche d’offrir des opportunités à ceux qui méritent d’être promus en fonction de leurs talents, et non de leurs liens familiaux ou politiques. Paulette Missambo n’a jamais été une femme de compromis quand il s’agissait de mériter sa place. Contrairement à certains qui, sous prétexte de loyauté, placent cousins, neveux et villageois dans des postes clés, elle a toujours misé sur des profils exemplaires, quelle que soit leur origine ou appartenance.

Les exemples sont légion, pour ne pas citer les grands noms de ces hauts cadres qu’elle a promus, qui se reconnaîtront : de Lastourville, Koulamoutou, Tchibanga, Lambaréné, Fougamou, Libreville… Tout le Gabon en miniature, qui n’a aucun lien de parenté avec elle, mais dont les compétences ont été reconnues et valorisées. Ces noms témoignent d’un parcours politique basé sur la reconnaissance du talent et du mérite, et non sur des relations familiales.
Aujourd’hui, Paulette Missambo se voit injustement accusée de népotisme par ceux-là mêmes qui ont bénéficié de son soutien désintéressé. Ceux qui, hier encore, ont été poussés vers des positions d’importance grâce à son sens aigu de la justice et de l’équité. Ces accusations sont non seulement infondées, mais elles sont aussi le signe d’une ingratitude flagrante. Paulette Missambo a toujours agi dans le seul intérêt du Gabon, sans jamais se laisser influencer par des considérations personnelles.
Il faut rappeler qu’en d’autres temps, sous les régimes d’Omar Bongo et de son fils Ali Bongo, les nominations n’avaient d’autre logique que la cooptation familiale, un système où la compétence était reléguée au second plan, au profit de l’influence et du pouvoir. Paulette Missambo a su mettre fin à cette pratique en favorisant l’intégrité et la compétence.
Derrière ces attaques se cache une hypocrisie insupportable. Les mêmes personnes qui aujourd’hui dénoncent le lien familial entre Paulette Missambo et Paul Missouma sont celles qui, sous l’ancien régime, ont usé de leur influence familiale et politique pour assurer à leurs proches des positions de pouvoir. Il suffit de se rappeler le cas de certains membres du gouvernement et autres hauts cadres de la République, originaires de Koulamoutou et de Lastourville, qui orchestrent dans l’ombre cette cabale, pour se rendre compte de l’ampleur de leur duplicité.
Le Gabon n’a pas besoin de querelles stériles, de règlements de comptes politiques ni de jalousies personnelles. Ce pays a besoin d’une gouvernance forte, juste et transparente. Et Paulette Missambo incarne cette nouvelle vision d’un Gabon où seuls le mérite et la compétence comptent. Il est temps de cesser de dénigrer ceux qui œuvrent pour le pays et de se concentrer sur ce qui importe réellement : le développement et le bien-être de tous les Gabonais.
Désignée marraine de la branche de l’association Ossimane dans l’Ogooué-Lolo, une association dont le chef de l’État est président d’honneur, Paulette Missambo a démontré la confiance dont elle jouit de la part du chef de l’État, ce qui exaspère ses détracteurs. Cette reconnaissance s’est manifestée par une répartition équitable des postes au sein de l’association, où chaque département de l’Ogooué-Lolo est représenté par ses fils et filles. Tous ceux qui ont été installés sont originaires de Koulamoutou, Pana, Iboundji, Dienga.
Par ailleurs, après avoir refusé de collaborer avec Ali Bongo après le décès de son père, Paulette Missambo a traversé une longue période d’exclusion sous le règne d’Ali Bongo, sans qu’aucun de ses proches n’accède à une haute fonction, tandis que ses détracteurs actuels jouissaient des privilèges du pouvoir.
Paulette Missambo a prouvé que la politique, lorsqu’elle est menée avec rigueur et intégrité, peut être un puissant levier de transformation. Ses adversaires d’aujourd’hui devront répondre, un jour, de leurs attaques vaines et malveillantes.