Le samedi 17 décembre 2002 aux carrefours Sni, IAI, Nzeng Ayong et Charbonnages, Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël MATHA lançait une fois de plus l’opération ‘’libérez les trottoirs’’.
Véritable foutaise aux conséquences économiques néfastes pour le commerce informel dans lequel la plupart des étudiants et autres mères de famille de la plus grande ville du Gabon puisent leurs principales sources de revenus surtout à la proche des fêtes comme celles que les gabonais se préparent à célébrer avec alégresse, cette action viserait à libérer les trottoirs de la ville de Libreville qui pourtant depuis un peu plus de dix ans voit ses rues bourrées de crevasses semblables à celles d’une cité sur laquelle, est tombée une bombe dévastatrice.
Un enfumage qui ne dit pas son nom mais nous renvoie à un dicton : ‘’laver la tête d’un singe, c’est gaspiller le savon’’. Une pensé hilarante désignant le fait de réaliser une tâche pour en obtenir aucun résultat positif, une espèce de bis repetita dans lequel sont associés des policiers et gendarmes ripoux qui sans vergogne, dépouillent les commerçants de leurs recettes ou de leurs téléphonons portables si ce n’est pas de leurs marchandises en échange desquelles, ces derniers doivent leur verser de l’argent.
Alors que les populations gabonaises ont déjà du mal à subvenir à leurs besoins du fait du chômage et de la pauvreté, le gouvernement n’a pas trouvée mieux à faire que rendre davantage difficile la période des fêtes de fin d’année pour le peuple gabonais. Quand est-ce qu’Ali BONGO sera donc heureux, lui qui avait dit qu’il ne le serait que quand les gabonais seront heureux ? une chose est certaine, le Président de la République doit être bien triste comme ces nombreux gabonais qui voient leurs commerces, seule source de revenus, détruits à quelques jours de Noel, les laissant incapables d’offrir des cadeaux à leurs progénitures, incapable de payer leurs loyers, de se nourrira… et tout cela, pendant que les ordures sont devenues les reines de la capitale.
On se demanderait quel type de cœur loge dans les poitrines des individus qui gèrent le Gabon un pays ruiné, la population vit dans une misère indescriptible à l’approche de l’élection présidentielle au cours de laquelle ces mêmes individus comptent revenir au pourvoir… Bien heureusement pour eux car ils ont déjà dans les clés de leur victoire ‘’cash’’ à ce suffrage.