Panique à bord de la Ve République ! À peine nommé, Sébastien Lecornu a déjà pris la poudre d’escampette. Nommé Premier ministre le 9 septembre, il a quitté le navire avant même d’avoir eu le temps de prononcer son discours de politique générale. Officiellement, il s’agit d’un “choix personnel”. Officieusement, il a préféré éviter de se faire carboniser par les députés et les critiques qui l’attendaient de pied ferme.
Face à ce vide politique et à l’odeur de roussi qui flotte à Matignon, une idée germe déjà dans la tête d’Emmanuel Macron : et s’il faisait comme son “frère” Brice Oligui Nguema au Gabon ? Après tout, là-bas, on ne s’encombre pas de Premier ministre : le président est le Premier ministre, le chef des armées, le chef du gouvernement, le chef de tout. Résultat : pas de démissions surprises, pas de clashs à l’Assemblée, et surtout… pas de contradiction.
Macron pourrait donc suivre la méthode “Oligui-style” : changer de régime et devenir “Président-Premier ministre de lui-même”. Il ferait les questions, donnerait les réponses, annoncerait les réformes et se féliciterait de leur réussite devant le miroir de l’Élysée. Un véritable gouvernement 2 en 1, sans visages rebelles ni ministres turbulents.
Cerise sur le gâteau : il pourrait même instaurer un nouveau rituel républicain se serrer la main à la fin de chaque Conseil des ministres et se féliciter pour son “travail remarquable”.
👉 Moralité : quand le fauteuil de Premier ministre devient une chaise électrique, autant s’y asseoir soi-même… avec un casque isolant et un large sourire présidentiel. Après tout, si Oligui le fait à Libreville, pourquoi Macron ne le ferait-il pas à Paris ?









