La ville de Ntoum tremble de nouveau, mais cette fois, pas question de tricheries : la Coalition pour la Libération, composée de l’UN et de l’indépendant Pierre J. Nsala Ondong au tour de l’UPR est prête à en découdre. Exit l’UDB, qui avait initialement rejoint le commando mais a finalement préféré se retirer de la course pour offrir un avantage à Camélia Ntoutoume, la candidate du PDG… histoire de donner une illusion de suspense à ce second tour de l’élection législative dans le 1er arrondissement de Ntoum.
Le scrutin du 28 septembre, annulé à cause des nombreuses irrégularités dignes d’un mauvais feuilleton, avait laissé la population dans une incompréhension totale : autobus de fraudeurs, coups de poker électoraux et manœuvres qui feraient pâlir les meilleurs Nganga du Gabon. À une moindre échelle, le même scénario s’est reproduit lors de la reprise du premier tour, les vieilles habitudes ayant la tête dure.
Mais cette fois, le commando de la Coalition n’est pas venu pour admirer ce spectacle : il est armé jusqu’aux dents d’observations et de stratégies, prêt à transformer chaque faiblesse du PDG en munition électorale. Surveillance, chasse aux combines, plan d’attaque millimétré… rien n’échappera à leur vigilance.



Ci-dessus, le commando de la “Coalition pour la Libération” : à gauche, l’indépendant Pierre J. Nsala Ondong ; au centre, Serge Zeng Ango de l’UN ; à droite, Elfox Mbina de l’UPR.
Pour montrer au peuple que cette fois, c’est sérieux, la Coalition tiendra un point de presse le 25 octobre 2025 à 13h à l’Hôtel Santa Barbara. Objectif officiel : présenter le Directoire de campagne, réaffirmer l’engagement pour un véritable changement et rappeler que transparence et respect du code électoral ne sont pas que des slogans.
Le message est clair : le PDG et ses tours de passe-passe vont trembler, et Ntoum sera le théâtre d’une mobilisation populaire jamais vue. La Coalition appelle tous les citoyens à rester vigilants, pacifiques mais déterminés, prêts à montrer que le choix du peuple n’est pas une option qu’on peut négocier dans les couloirs.
Si le premier tour ressemblait à une comédie, le second tour promet d’être un véritable suspense électoral… et la ville de Ntoum ne sera plus jamais la même.









