Depuis le coup d’État du 30 août dernier, l’espoir a été semé dans le cœur meurtri des Gabonais, mais l’illusion de changement s’est rapidement dissipée, laissant place à un cauchemar sans fin. Sous le joug d’une occupation militaire, le pays sombre chaque jour un peu plus dans les ténèbres de l’insécurité, où le sang continue de couler comme à l’époque du despote Ali Bongo.
Le peuple, assoiffé de justice et de sécurité, a vu dans les nouveaux dirigeants des sauveurs potentiels. Cependant, l’illusion s’est rapidement dissipée, laissant la place à une réalité aussi brutale qu’insupportable. Les voleurs et les criminels qui ont pillé le pays continuent de jouir de leur liberté, narguant impunément une population déjà meurtrie.
Pendant que certains se pavanent dans les cercles du pouvoir, les gabonais sont fauchés par la violence aveugle qui règne en maître absolu. Des familles entières sont décimées, des vies fauchées sans merci, sous les lames acérées des agresseurs sans scrupules. Des actes de barbarie, où des êtres humains sont découpés à l’arme blanche comme de vulgaires morceaux de viande, déchirent le tissu social et plongent le pays dans l’horreur sans oublier de citer des meurtres par bastonnade qui sont attribués aux militaires durant le couvre-feu, ajoutant une autre dimension à cette spirale de terreur qui engloutit le Gabon.
Les autorités, censées protéger la population, se retrouvent complices de cette vague de violence impitoyable.
La criminalité, loin de reculer, prend des proportions alarmantes, transformant les rues en champs de bataille où la vie humaine n’a plus aucune valeur. Chaque sortie devient un jeu mortel, chaque rencontre avec l’obscurité peut être la dernière.
Récemment, une jeune compatriote est tombée sous les coups impitoyables d’agresseurs sans scrupules, ajoutant une nouvelle victime à la longue liste des innocents sacrifiés sur l’autel de l’insécurité.
Face à cette horreur, les autorités demeurent inertes, leur inaction alimentant le cycle infernal de la violence. Les cris des victimes tombées sous les coups impitoyables résonnent dans le silence coupable des responsables.
Il est impératif de réformer en profondeur le système judiciaire, de rendre à la justice sa véritable force et sa crédibilité. Les criminels doivent comprendre que leurs actes barbares seront sévèrement punis, que la loi ne connaît ni pitié ni compromis. Pourquoi ne pas faire revenir la peine de mort.
Les forces de l’ordre doivent être renforcées, équipées pour affronter cette menace grandissante. Les patrouilles doivent être intensifiées, les zones à risque sécurisées, pour que les citoyens retrouvent un semblant de tranquillité dans leur quotidien.
Mais la responsabilité ne pèse pas seulement sur les épaules des autorités. La société dans son ensemble doit se mobiliser, se dresser contre cette spirale de violence qui détruit des vies, qui plonge le pays dans l’obscurité.
Il est temps de dire « assez ». Assez de sang versé, assez de vies sacrifiées sur l’autel de l’indifférence. Il est temps d’agir, de prendre des mesures radicales pour éradiquer ce fléau qui gangrène notre société.
Le Gabon mérite mieux que cela. Les Gabonais méritent mieux que cela. Il est temps de briser les chaînes de l’insécurité, de reconquérir notre droit à une vie paisible et sûre.
L’heure n’est plus aux discours vides et aux promesses creuses. L’heure est à l’action, à une action résolue et déterminée. Le temps des excuses est révolu, le temps de la justice est venu.