Le 30 septembre 2025, Jean Boniface Assélé a craqué. « Ciblage électoral ! », hurle-t-il. Au Cabaret des artistes, il joue les indignés. Mais comme le note Top Info Gabon, ce cri ressemble plus à une scène de théâtre qu’à un vrai appel à la démocratie.
Assélé a été chouchou du PDG pendant des décennies. Bourrages d’urnes, fraudes, procès-verbaux trafiqués… il a tout goûté, rapporte Top Info Gabon. Et maintenant que la roue tourne, le voilà qui pleure comme un enfant qu’on éjecte du buffet. Quelle ironie !
Un proverbe africain : « Celui qui dort sur la natte du mensonge se réveille toujours avec les piqûres de la vérité. » Pendant que les scores soviétiques pleuvaient, Assélé ramassait les miettes. Aujourd’hui, il s’étonne que le festin soit terminé.
Quand il parle « d’équilibre démocratique », on sourit. L’équilibre ? Celui que son CLR a contribué à détruire aux côtés du PDG ? Assélé défend surtout ses privilèges, pas la démocratie.
Autre proverbe : « Quand tu accompagnes le boucher au marché, ne t’étonne pas d’avoir du sang sur les mains. » Assélé a tenu le couteau, participé à la découpe, et aujourd’hui, il feint la surprise devant la boucherie.
Ce qu’il appelle « ciblage » n’est qu’un retour de bâton. Le système qu’il a servi l’a mis à la retraite politique. Ses lamentations au Cabaret des artistes ? Une pièce pathétique que plus personne ne regarde.
Pour finir : « Quand tu as longtemps mangé avec le lion, n’espère pas qu’il te laissera les os quand il n’y a plus de gibier. » Assélé, produit pur jus du système, découvre enfin la dure vérité : les seconds rôles n’ont jamais la place au banquet.
Source : Top info Gabon
