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Depuis quelques temps, ça grogne dans les rangs. Beaucoup se demandent si le président de la transition, Brice Oligui Nguema, a vraiment les moyens ou la volonté de nettoyer le terrain. Entre les petits arrangements entre amis, les nominations sans queue ni tête, et les décisions qui laissent tout le monde dubitatif, il était temps qu’il reprenne la main.
Le CTRI, censé être l’incarnation d’une transition propre et efficace, semblait avoir perdu de son éclat. Trop de copinage, trop de décisions prises à la va-vite pour faire plaisir à certains, et voilà le navire qui commençait à tanguer. Mais voilà que ces derniers jours, Oligui semble vouloir serrer la vis.
Les bruits courent qu’il a lancé une sérieuse remise à plat de plusieurs nominations jugées farfelues. Exit les petits copains qui ne servent qu’à bloquer les choses ou à se remplir les poches ! L’heure est venue de montrer que la transition n’est pas un club privé réservé aux habitués des petits arrangements.
Ci-dessous, Audrey Christine Chambrier Voua, directrice générale, et Anguilet Mba, présidente du conseil d’administration de la GNAMGS,


Ici , le président du conseil d’administration, Landry Bongo Ondimba, l’administrateur-directeur général, François Owono Messi de Gab’Oil

Ci-dessous à gauche , le PDG de Poste S.A Jean-Eric Raynard Ndama

Alors, Oligui a-t-il enfin pris conscience qu’il faut dégager ceux qui plombent l’efficacité de sa transition ? Si c’est le cas, il est grand temps. Les Gabonais n’en peuvent plus de voir des incompétents s’accrocher à des postes clés pendant que le pays, lui, piétine.
Si le président veut redonner confiance et relancer la machine, il va falloir passer au karcher. Les discours, c’est bien, mais les actes, c’est mieux. On attend de voir si cette reprise en main du CTRI va vraiment aboutir à un grand ménage ou si ce n’est qu’un coup de com’. À suivre de près…