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À Fougamou, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) vit un véritable cataclysme. Hier encore, ils paradaient en rangs serrés, mais aujourd’hui, c’est une débandade digne d’un mauvais feuilleton. Tenez-vous bien : pas moins de 1 125 statutaires et militants ont claqué la porte le 6 décembre 2025. Oui, vous avez bien lu, un millier de fidèles soudainement désabusés ! Du comité permanent au bureau politique, en passant par les sections et comités, c’est tout l’échafaudage qui s’écroule sous le poids de la démission de leur chef de file, Guy Bertrand Mapangou.
Le plus cocasse ? Monsieur Jean Dieki, le secrétaire départemental du PDG à Tsamba Magotsi, est devenu introuvable, comme un mauvais acteur jouant à cache-cache avec des démissions. Les militants, eux, n’ont pas le temps pour les enfantillages : déçus, exaspérés, ils veulent déposer leurs lettres de démission, et vite ! Mais à quoi bon chercher un capitaine sur un navire en train de couler ?
Et ce n’est pas fini : les nouvelles en provenance de Mandji et Ndolou annoncent une vague de désertions qui s’apprête à frapper encore plus fort. Le PDG, autrefois monolithique, ressemble désormais à une passoire incapable de retenir ses propres membres. Si ça continue, il ne restera qu’un sigle vide, flottant au vent de l’oubli.
Alors, le PDG, qu’est-ce qu’on fait ? On continue de danser sur un volcan ou on commence à se poser les vraies questions ? À ce rythme, la prochaine réunion de section se fera dans une cabine téléphonique. Fougamou a parlé, et Mandji s’apprête à répondre. Une chose est sûre : la saignée est ouverte, et il n’y a plus assez de sparadrap pour la colmater.