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Il voulait faire le malin sur les réseaux, il a fini en larbin chez la DGR. Un Camerounais en mal de notoriété a insulté le président gabonais, le traitant de « plus grand sauvage de la planète », comme s’il avait avalé un micro et des couilles en plastique.
Motif de son énervement : la démolition du quartier Plaine Orety, une opération pourtant encadrée et approuvée par les Gabonais eux-mêmes. Mais bon, quand on se croit à Douala et qu’on croit que Facebook est une ambassade, on finit par se faire tamponner le passeport… en cellule.
Cueilli comme un pigeon par la DGR, notre philosophe improvisé pleure désormais à chaudes larmes, à genoux, demandant pardon au chef de l’État et au peuple gabonais. Trop tard, champion. Le mal est fait, le buzz est mort, et toi… t’es dedans jusqu’au cou.
En attendant le procureur lundi, il découvre les joies de la “gabonisation des nerfs” : matelas en béton, repas silencieux et méditation intensive. Bref, un week-end VIP chez les pros du recadrage méthode musclée