Laurence Ndong : Une ministre en bottes plutôt qu’en talons !

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Sur place, elle découvre un spectacle alarmant : des pêcheurs étrangers capturent massivement de petites sardines encore immatures, pourtant formellement interdites à la pêche. Pire, ces poissons sont immédiatement fumés par leurs épouses et vendus sur le marché, au mépris total des lois environnementales et sanitaires. Une véritable entreprise de destruction de la ressource halieutique nationale.

Mais face à cette fraude, Laurence Ndong n’a pas tremblé : la cargaison illicite a été immédiatement saisie… puis réduite en cendres. Un acte symbolique fort qui marque la fin de l’impunité dans un secteur longtemps laissé à l’abandon. Désormais, la pêche illégale ne sera plus tolérée sur les côtes gabonaises.

Ci-dessous , la ministre préfère les bottes au bureau et la réalité du terrain .

En contraste avec cette zone anarchique, un modèle gabonais émerge fièrement : le débarcadère de Bambouchine. Considéré comme le plus propre de Libreville, ce site 100 % gabonais est d’une exemplarité rare. Très bien organisé, respectueux de l’environnement, il conserve même une mangrove intacte à ses abords. Ici, les pêcheurs locaux montrent qu’il est possible de concilier activité économique et protection des écosystèmes. Il est d’ailleurs vivement conseillé aux consommateurs gabonais de s’y approvisionner en poisson frais et de qualité.

Entre fermeté contre la fraude et valorisation des bonnes pratiques locales, Laurence Ndong envoie un message clair : l’ère de la complaisance est terminée. Et celle d’une gestion responsable, écologique et patriotique de nos ressources marines est bel et bien en marche.

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