Dans une ère où la fidélité conjugale est devenue aussi rare que de trouver une aiguille dans une botte de foin, l’histoire du Kenyan Joseph Njenga est comme une bouffée d’air frais dans un monde asphyxié par le doute et la méfiance. Après avoir purgé une peine de 17 ans derrière les barreaux pour un crime qu’il n’a pas commis, il revient chez lui pour découvrir que sa femme l’a attendu, les bras ouverts et le cœur intact.
L’affaire remonte à 2007, lorsque Njenga a été arrêté pour vol avec violence, après avoir été trouvé avec des biens volés. Mais il persiste à clamer son innocence, attribuant sa malchance à un cercle d’amis pas très recommandables. Peut-être devrait-il donner des cours de sélection d’amis à certains politiciens du coin !
Après presque deux décennies derrière les barreaux, voilà que Njenga rentre chez lui, avec l’angoisse de savoir ce qui l’attend. Mais à sa grande surprise, sa femme l’accueille avec amour et compassion, prouvant ainsi que la fidélité n’est pas une relique du passé, mais bien une valeur bien ancrée dans certains foyers.
Accompagné d’un soupçon de spiritualité, la femme de Njenga a prié pour leur avenir. On se demande si elle a glissé un petit mot au Divin pour lui demander de garder son mari hors des mauvais coups cette fois-ci. On ne sait jamais, mieux vaut prévenir que guérir !
Cependant, cette histoire de fidélité fait tache dans un pays où l’infidélité est souvent aussi courante que le trafic sur les routes de la capitale. Au Gabon, où une simple absence de trois mois peut semer le doute dans l’esprit d’un homme sur la fidélité de sa femme, cette histoire ressemble à un conte de fées.
Et comme si le destin voulait ajouter une touche d’ironie à cette histoire, on se souvient de l’époque où l’adultère avait été décriminalisée sous le règne d’Ali Bongo. Ah, la bonne vieille époque dictatoriale où non seulement vous risquiez de perdre votre liberté, mais aussi votre conjoint(e) si vous osiez flirter avec l’interdit !
L’histoire de Joseph Njenga est un rappel que même dans les moments les plus sombres, la lumière de la fidélité peut briller de tout son éclat. Alors, chers lecteurs, prenez exemple sur Njenga et sa femme, et rappelez-vous que la fidélité n’est pas une option, mais un choix de vie. Et si vous avez des doutes, peut-être qu’une petite prière ne ferait pas de mal !