Pour les Martyrs Oubliés : Geoffroy Foumboula et son Plaidoyer Inflexible pour la Justice

Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, une voix forte dans le paysage politique gabonais, réitère sa position ferme : il ne peut y avoir de véritable avancement sans que justice soit rendue pour toutes les victimes des crises post-électorales, remontant jusqu’en 1993. Loin de limiter notre vision à des événements isolés comme ceux de 2016 ou 2009, chaque vie perdue dans ces luttes politiques mérite reconnaissance et réparation.

Les mots de Makosso résonnent comme un appel à la conscience collective. Il souligne le besoin impérieux d’une Commission Justice-Vérité-Réconciliation, inscrite dans la future constitution, qui sera investie des pleins pouvoirs pour enquêter sur les atrocités commises et établir les responsabilités, sans crainte ni faveur.

Mais le défi est grand. Dans une période de transition où les vestiges du passé persistent dans les organes gouvernementaux et judiciaires, comment pouvons-nous garantir une enquête impartiale en si peu de temps ? Makosso souligne avec justesse les dangers d’une enquête bâclée, où les coupables sont rapidement désignés pour apaiser les esprits, alors que les véritables auteurs demeurent impunis.

L’idée d’interdire le parti au pouvoir, le PDG, de toute activité politique pendant la transition, est une proposition radicale mais nécessaire. Cela ne signifie pas l’extinction du parti, mais plutôt un retrait temporaire pour permettre une transition réelle vers une nouvelle ère politique, débarrassée des fantômes du passé.

En tant que nation, nous sommes confrontés à un choix crucial : soit nous confrontons courageusement notre histoire, en reconnaissant les torts passés et en travaillant vers un avenir de réconciliation et de progrès, soit nous restons prisonniers de nos divisions, condamnés à répéter les erreurs du passé.

Geoffroy Foumboula Libeka Makosso exhorte les gabonais à choisir la voie de la justice intégrale, où chaque citoyen, qu’il soit victime ou complice, rend compte de ses actes devant une nation qui aspire à la paix et à la vérité. C’est seulement ainsi que nous pourrons véritablement avancer en tant que nation, vers un avenir où la dignité humaine et les droits de chaque Gabonais sont respectés et protégés.

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