Inauguration du Prytanée Militaire de Lalala : n’oublions pas le combat de Chadi Moukarim pour cette École.

Libreville a célébré ce jour, un événement marquant de son histoire contemporaine avec l’inauguration de l’École du Prytanée militaire de Lalala. Un moment chargé d’émotions et de significations, cette inauguration représente bien plus qu’une simple ouverture d’établissement scolaire. C’est un acte de résilience, de justice et de progrès pour toute une communauté.

Située sur le site historique où se dressait autrefois le jardin d’enfants de Lalala, l’école a été érigée en remplacement de l’ancienne école maternelle détruite dans en 2021 sur les ordres d’un opérateur économique libanais. Cette décision avait soulevé la colère des habitants locaux, notamment du maire du 5ème arrondissement de Libreville, Chadi Moukarim, qui s’était opposé à cette injustice malgré son appartenance au camp ayant pris cette décision, le PDG.

Le maire Moukarim, figure emblématique de la lutte pour la préservation de l’école gabonaise, avait promis de ne pas laisser le terrain de la mairie être dérobé. Malheureusement, ses efforts pour empêcher la démolition de l’école maternelle ont été accueillis par un traitement dégradant de la part des autorités. Cependant, sa vision et son engagement ont finalement triomphé.

Images de l’inauguration de la nouvelle École du Prytanée Militaire de Lalala

Sous l’égide du CTRI, l’école a été réhabilitée et entièrement équipée, devenant ainsi une infrastructure moderne répondant aux normes de l’UNESCO. Avec une superficie de 5200 mètres carrés et une capacité d’accueil de 500 élèves, cette nouvelle école comprend des installations telles qu’une salle multimédia, une bibliothèque, une cantine, une infirmerie et un bâtiment administratif, en plus de ses 22 salles de classes subdivisées en préscolaire, primaire et secondaire.

L’inauguration de l’École du Prytanée militaire de Lalala marque un tournant dans l’histoire éducative de Libreville. Elle témoigne de la volonté du gouvernement et de la communauté de promouvoir l’éducation comme pilier du développement national. C’est également un hommage au courage et à la détermination du maire Chadi Moukarim, dont le combat pour la justice et l’égalité dans le système éducatif gabonais restera gravé dans les mémoires.

En reconstruisant ce joyau architectural, le CTRI a offert aux populations environnantes bien plus qu’une simple école. Il a offert un symbole d’espoir, de dignité et de progrès pour les générations futures. Cette inauguration est non seulement une réalisation concrète, mais aussi un message fort d’unité et de résilience pour toute la nation gabonaise.

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