Dans une récente « comédie » sur Facebook, le rappeur gabonais Don’zèr a laissé éclater son hilarité face à la prestation du Ministre de la Culture, André Jacques Augand, lors d’une séance dignement qualifiée de « stand-up » le 29 décembre dernier. Le rappeur a décidé de transformer sa page en scène ouverte pour interroger le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, exigeant un minimum de respect pour les « acteurs » de la scène artistique.
Don’zèr a souligné l’humour involontaire du ministre, révélant que celui-ci aurait déclenché des éclats de rire avec ses propos méprisants envers les artistes. La cause de cette joie ? Des cachets dignes d’une pièce de théâtre de village, allant de 100.000 FCFA à 500.000 FCFA, seulement deux jours avant le « grand spectacle » prévu pour le 31 décembre 2023.
Selon le rappeur, cette situation est un « sketch » inadmissible, le ministre prétendant qu’il n’y a pas de budget adéquat pour un spectacle de qualité. Don’zèr a parodié cette excuse en déclarant que c’est une « opportunité comique » pour les artistes d’accepter de tels cachets à l’approche des fêtes de fin d’année.
Le ton de Don’zèr s’est transformé en une parodie de stand-up, affirmant que le ministre a parlé avec « conscience comique » et mépris, remettant en question la volonté du président de la transition de procurer un « meilleur sketch » à tous les Gabonais.
Cette situation rappelle une vieille farce, où le pouvoir déchu avait relégué certains artistes gabonais au rang de « clowns » mendiant des rires. Don’zèr conclut son « one-man-show » en soulignant que les artistes ne sont pas des « pitres » et méritent d’être traités et rémunérés à leur juste valeur pour que leur essor vers la « jovialité » ne soit pas une illusion comique.
Cette farce au Ministère de la Culture met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les artistes au Gabon, soulignant l’urgence d’une réforme pour assurer le respect et la juste rémunération de cette « troupe » artistique.
Source Media poste