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Ce qui aurait pu passer pour un simple coup de sang individuel devient une dérive collective inquiétante. Depuis quelque temps, certains ressortissants camerounais qu’ils soient activistes ou simples citoyens se livrent à des attaques verbales d’une rare violence contre les plus hautes autorités gabonaises. Une escalade verbale qui prend des proportions dangereuses et risque d’envenimer les relations entre deux peuples historiquement liés.
Tout a commencé avec un Camerounais expulsé lors de l’opération d’assainissement à la Plaine Orety. Mécontent de voir sa maison détruite, alors même qu’il avait été averti de l’opération depuis des années, il a choisi de réagir en insultant sauvagement le Chef de l’État gabonais dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Un déferlement de haine, de mauvaise foi et de vulgarité inacceptable. Heureusement, l’ambassade du Cameroun au Gabon a rapidement condamné cet acte et s’en est désolidarisée, affirmant que de tels propos ne reflètent en rien la position officielle du pays.
Mais à peine le choc passé, un autre Camerounais, cette fois depuis son propre territoire, a franchi la ligne rouge : il s’en est pris à la Première Dame du Gabon, Zita Oligui, avec des propos obscènes, grossiers, intolérables et d’une violence verbale incroyable. Des mots qui ne relèvent ni de l’opinion ni de la liberté d’expression, mais bien d’une agression gratuite contre une femme respectée et aimée par le peuple gabonais.
Ces actes ont provoqué une onde de choc dans l’opinion gabonaise. L’indignation est générale, les appels à des poursuites judiciaires se multiplient. Car au-delà des insultes, c’est tout un peuple que ces attaques visent. Le Gabon est une terre d’accueil, connue pour sa tolérance envers les étrangers, en particulier les ressortissants camerounais, présents en nombre et souvent bien intégrés. Mais l’hospitalité ne doit jamais être confondue avec la faiblesse.
Ce climat d’impunité verbale doit cesser. Il est impératif que les autorités camerounaises prennent leurs responsabilités et recadrent fermement leurs compatriotes. Le respect est la base de toute relation humaine, encore plus entre deux nations sœurs. Les Gabonais ne resteront pas éternellement silencieux face à l’humiliation.
Zita Oligui n’est pas seulement la Première Dame du Gabon, elle est un symbole de fierté, de dignité et d’élégance pour tout un peuple. Ceux qui s’en prennent à elle, dans la boue de leur propre langage, ne font qu’exposer leur vide moral et leur ignorance crasse. Le Gabon ne tolérera pas que sa souveraineté et ses figures soient traînées dans la boue.
L’heure n’est plus à la passivité. Halte à la provocation. Attention au drame.