CHUL dans le noir : Ces ministres qui attendent des morts pour agir

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Libreville, capitale du Gabon, est aujourd’hui plongée dans un cauchemar quotidien : délestages électriques et coupures d’eau incessantes rythment la vie de ses habitants. Mais ce qui choque encore plus, c’est l’indifférence des autorités jusqu’à ce qu’un drame survienne.

Dans la nuit du 2 au 3 février 2025, le Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL) a été plongé dans l’obscurité pendant de longues minutes à cause d’un dysfonctionnement du relais des groupes électrogènes. Officiellement, aucun décès n’a été annoncé, mais les rumeurs persistent : des vies auraient été perdues à cause de cette coupure. Et que font les ministres concernés ? Ils se déplacent en urgence, comme si le problème venait de surgir, alors qu’ils auraient dû prévenir ces catastrophes bien avant !

Les ministres de la santé et celui de l’énergie en visite au CHUL de Libreville

Le ministre de la Santé, le ministre de l’Énergie et l’administrateur provisoire de la SEEG ont effectué une visite au CHUL pour analyser la situation. Mais quel est l’intérêt de cette mise en scène après un drame ? Leur mission ne devrait pas être de constater les dégâts, mais de prévenir ces incidents en s’assurant que les hôpitaux soient correctement équipés en groupes électrogènes de secours ! Cette visite tardive est la preuve accablante de leur incompétence et de leur laxisme criminel.

Combien de temps encore allons-nous tolérer ces réactions de circonstance, ces fausses indignations et ces discours creux ? L’argent du pays continue d’être dilapidé tandis que les infrastructures essentielles sont laissées à l’abandon. Le peuple gabonais ne doit plus être le jouet d’une gestion approximative et irresponsable. Il est temps de demander des comptes à ces ministres qui ne réagissent qu’à la dernière minute, alors que leur devoir était d’agir bien avant que des vies ne soient mises en danger !

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