Brice Clotaire Oligui Nguema et la détermination Fang face aux tentatives de déstabilisation

Par Ovono Engonga Ovono Éyèh, Psycho-criminologue, Enseignant-chercheur au Département de Psychologie de l’Université Omar Bongo

Dans le contexte actuel du Gabon, les tensions ethniques et politiques continuent de poser des défis importants à l’unité nationale. Ovono Engonga Ovono Éyèh, psycho-criminologue et enseignant-chercheur au Département de Psychologie de l’Université Omar Bongo, nous éclaire sur les tentatives de déstabilisation dirigées contre la communauté fang. Il analyse comment ces tentatives cherchent à affaiblir cette communauté, et par extension, l’unité nationale, en utilisant des stratégies insidieuses qui divisent.

Ci-dessous, l’image et la brillante analyse de Ovono Engonga Ovono Éyèh, Psycho-criminologue, Enseignant-chercheur au Département de Psychologie de l’Université Omar Bongo.

‘’Voici l’expression d’une rancœur et d’une aversion anti Fang qui ont toujours existé, alors trouvant ici l’occasion d’être extériorisées. L’échec de l’idéologie de Tout Sauf les Fang s’exprime de plus en plus sans complexe avec un argumentaire voilé en repli identitaire supposé des membres de cette communauté. Ce manque de lucidité et de rationalité sous l’égide des émotions négatives contre l’homme Fang provenant des supposés anticolonialistes, une génération de noirs pourtant anti-occidentaux, prônant le retour à nos valeurs de solidarité ; d’hospitalité ; et de bienveillance traditionnelle, est une véritable gangrène et une stratégie qui a trois ou quatre objectifs :

  1. Créer de la culpabilité chez le Fang enfin qu’il devienne un être acculturé et occidentalisé comme il convient, aseptisé et fier de paraître et non d’être.
  2. L’intimidation : il faut sommer psychologiquement le Fang de se conformer au mouvement assimilationniste et l’emmener à renoncer à ce qui fait sa force, un trait d’ailleurs commun à tout vrai bantou : savoir être au côté de mon frère mais le blâmer avec véhémence quand il fait mal. Ne jamais l’exposer à la vindicte populaire, les dissensions et tensions se réglant en famille.
  3. Troisième objectif de l’accusation de tribalisation du pouvoir par les fang ; couper Oligui de cette ferveur constatée depuis sa tournée au Woleu-Ntem, tournée dont l’accueil a été bien au-delà des dynamiques et enthousiasmes largement monétises pendant les règnes du PDG. Il faut s’évertuer à isoler Oligui, en intimant l’ordre aux Fang de faire profil bas, ils seraient trop visibles et euphoriques. Le ridicule de cette attaque va jusqu’à reprocher aux Fang de la famille Ye-Nguingn de se préparer à venir saluer l’arrivée de leur frère président en France, comme s’il y avait sur cette terre une existence ex nihilo. Cette approche choque même les européens qui in fine se réjouissent de ce que leur mission de désorganisation de la société africaine fonctionne et que les tortionnaires des valeurs ancestrales sont désormais des africains eux-mêmes. Comment un africain, noir de peau peut-il reprocher à un frère de venir faire une adresse de bienvenue à son frère fut-il Président ?
  4. Le dernier stratagème de ceux-là, désormais dépourvus des valeurs propres aux africains, est de diviser la société gabonaise en espérant que le reste des communautés se laissera entraîner par leur mouvement dont l’idéologie illicite et implicite est clairement identifié : TSF. Malheureusement, aussi bien en France qu’au Gabon, et même à l’échelle universelle : on est souvent mieux servi que par soi-même ! L’homme Fang, tout comme l’homme africain, n’a pas vocation à renoncer à son identité et ses valeurs sous prétexte qu’il heurterait la sensibilité de ceux-là qui, avec fierté, ont pris la décision de ne plus être mais juste paraître. L’homme Fang encourage chaque groupe ethnique à restaurer ses valeurs et son identité, au lieu d’être source de divisions, cette diversité constitue la richesse et le socle de l’unité de notre chère nation le Gabon que certains pensaient être leur chasse-gardée, nostalgiques de l’antan, font une guerre larvée contre celui qui est en train de construire l’actuel. Je suis africain et fier de l’être ! Je suis gabonais et fier de l’être ! Je suis Fang et fier de l’être ! Et Dieu a fait de moi un Ye-Nguingn, Essa-Ngui et petits-fils des Odzipe, je porterai donc haut et fort l’étendard de mes valeurs, n’en déplaise aux assimilés dont les arguments anti Fang commencent à gêner et exacerber toutes les communautés gabonaises.’’

Ci-dessous et sans commentaire, l’ambiance de l’arrivée du président Oligui à Oyem sur la terre de ses ancêtres.

En conclusion, Ovono Engonga Ovono Éyèh appelle à une prise de conscience collective sur l’importance de maintenir et de valoriser l’identité culturelle face aux tentatives de déstabilisation. Il insiste sur le fait que la diversité ethnique et culturelle est une richesse à préserver et que la solidarité et l’unité nationale doivent primer sur les divisions artificiellement créées Ovono Engonga se positionne fermement en faveur de la fierté ethnique et nationale, encourageant chaque Gabonais à rester fidèle à ses valeurs et à son identité pour le bien de l’unité et de la stabilité du pays.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *