Bélange OVONO MEZUI secoue Oligui Nguema : « Le Woleu attend autre chose que des nominations de copains »

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Dans une déclaration vibrante et sans détour, Bélange OVONO MEZUI brise le silence et claque la porte au visage du favoritisme familial qui gangrène encore les nominations publiques dans le Woleu. Son message est clair : trop de jeunes sont sacrifiés au nom des petits arrangements entre proches, au détriment de l’équité et de la justice sociale.

« Ma lutte incessante a pour unique objectif d’observer l’épanouissement, et de susciter le sourire, de tous les jeunes du département », affirme d’entrée de jeu Bélange OVONO MEZUI. Pour lui, la mission est d’ordre quasi-sacré : créer des opportunités réelles et partagées, loin des pratiques élitistes et excluantes.

Dans son plaidoyer sans concessions, OVONO MEZUI interpelle ceux qui détiennent le pouvoir de nomination, et par conséquent, celui d’ouvrir ou de fermer les portes du destin à toute une génération. Il appelle ces décideurs à prendre conscience du « contraste saisissant » qui sévit entre les familles du département du Woleu certaines vivant une ascension sociale fulgurante dès qu’un des leurs est nommé, pendant que d’autres croupissent dans l’oubli.

Le mécanisme est connu, mais peu osent le dénoncer : « Dès lors que le chef de l’État porte son choix sur un individu, l’ascension sociale de sa famille est, d’ores et déjà, assurée », explique-t-il. Mais Bélange OVONO MEZUI va plus loin : cette ascension ne devrait jamais se faire au détriment des autres. Elle devrait plutôt s’accompagner d’une ouverture envers d’autres talents, d’autres familles, d’autres réalités sociales.

Et là réside tout le nœud du problème. Car pour OVONO MEZUI, « il est inadmissible, une fois nommé ministre, directeur général, ou à toute autre haute fonction permettant d’agir en faveur d’un grand nombre, de reconduire systématiquement, pour composer son équipe, les mêmes individus, issus de son sérail, ou gravitant dans sa sphère d’influence ». Une pratique toxique, selon lui, qui sabote l’espoir d’une République inclusive et juste.

Il rappelle aux autorités et responsables politiques que lors des élections, ils ne s’adressent pas uniquement à leurs cousins et amis, mais à toute la population de leur circonscription. « Évitons de perpétuer les errements du passé. Œuvrons pour le bien commun, afin que cette Ve République ne soit pas qu’un vain espoir pour les Gabonais », prévient-il avec gravité.

Avec cette prise de parole, Bélange OVONO MEZUI ne se contente pas de lancer un simple cri du cœur. Il adresse une mise en garde historique à toute la classe dirigeante : « Nous sommes, une nouvelle fois, face à l’Histoire. » Et cette fois, elle jugera ceux qui auront tourné le dos au peuple pour céder aux sirènes du clanisme.

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