Accroché à son vieux rêve de diriger le Bureau Gabonais des Droits d’auteur (BUGADA) au mépris de l’organisation déjà établie par l’Etat et où Obame Maximin se trouve être le Directeur Général consensuellement retenu ; un entêtement pour le moins curieux, Norbert EPANDJA continue de fantasmer sur le poste de DG qu’il a toujours rêver d’occuper.
Aujourd’hui, après avoir utilisé toutes ses dernières cartouches, la dernière inspiration de l’artiste, l’homme de ‘’la ville des oiseaux’’ : recourir au Chef de l’Etat dont il a pourtant nié la légitimité….On peut simplement lui souhaiter bon vent .
Ci-dessous, la lettre de Norbert EPANDJA au Chef de l’Etat.
EPANDJA Norbert
-Artiste-musicien
-Président du Syndicat des Artistes (SYA)
-Père du Bureau Gabonais des Droits d’Auteur (BUGADA)
-Auteur d’un livre
-Secrétaire National Préservation des Identités au RPM
-Président du Collectif du Haut-Ogooué Libéré (CHOL)
-Tel : 066.78.32.74
A la très haute attention de Monsieur
Ali BONGO ONDIMBA,
Président de la République, Chef de l’Etat
S/C de
Monsieur le Ministre de la Culture et des Arts
OBJET : Demande de restitution du BUGADA à son Directeur Général initial
Monsieur le Président de la République,
J’ai l’honneur de venir par la présente, vous exhorter à bien vouloir restituer, à son Directeur Général initial, qui l’a créé et mis en place, le Bureau Gabonais des Droits d’Auteur (BUGADA), que vous avez, en 2013, récupéré de force, par le décret n°024 du 16 janvier 2013.
Je me nomme EPANDJA Norbert. J’ai été, de 2012 à 2013, Directeur Général du BUGADA, société que j’ai créée et mise en place les 25 février et 27 avril 2012, au terme de 25 ans de lutte pour les droits d’auteur. En effet, si je n’avais pas pris l’initiative et la responsabilité de convoquer les artistes gabonais en assemblées générales pour adopter les statuts créant le BUGADA, et mettre en place cette structure, le Gabon n’aurait toujours pas d’organisme de gestion des droits d’auteur.
Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, quand vous avez récupéré le BUGADA, d’aucuns ont cru que cette structure allait bien fonctionner, au service de tous les artistes. Non seulement ce n’est pas le cas, mais depuis que cette société est entre les mains de vos collaborateurs, les redevances des droits d’auteur sont perçues dans la discrétion. Et, seuls vos amis, les artistes dits « du pouvoir » et les artistes favorables à votre régime, BONGO-PDG, sont rémunérés. Voilà 10 ans que cela dure.
A cette situation, qui a transformé le BUGADA en un instrument de chantage politique et d’enrichissement de vos amis et des artistes du pouvoir, s’ajoutent l’incompétence, le mensonge, l’égoïsme, l’ingratitude et la malhonnêteté intellectuelle de votre régime et de votre directeur générale du BUGADA qui croient toujours pouvoir m’étouffer dans l’œuf en me tenant à l’écart de la gérance de cette société.
Il importe de rappeler que, dans le domaine de la propriété intellectuelle, s’il est dans les prérogatives de l’État de dresser le cadre juridique permettant l’exercice des droits d’auteur, l’Etat n’est pas habilité à piloter un organisme de gestion collective. Pourquoi ? Parce que l’État est le plus grand utilisateur d’œuvres de l’esprit. A ce titre, il ne peut être à la fois juge et partie, mais assure le contrôle et la saine gestion de la société.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.
EPANDJA Norbert