Assaut à Nzeng Ayong : la GR saccage le commissariat pour récupérer un de ses membres.

Des vitres éventrées, des chaises éparpillées, voilà la triste image de désolation qui résonne encore dans les esprits choqués des habitants de ce quartier. Mais cette fois, ce n’est pas le fruit d’une guerre entre gangs dans un film de mafia, mais le résultat d’une action commanditée par ceux qui sont censés protéger la population.

Sur l’ordre d’un capitaine de la Garde Républicaine a-t-on appris, des éléments de cette unité d’élite ont osé franchir le seuil sacré du commissariat, semant la terreur et le chaos pour libérer l’un des leurs, récemment appréhendé par les forces de l’ordre.

Les images scandaleuses de l’irruption des membres de la GR au commissariat de Nzeng Ayong pour secourir l’un de leurs camarades.

Le plus révoltant dans cette affaire est la désinvolture avec laquelle ces individus ont agi, comme s’ils étaient au-dessus des lois, comme s’ils pouvaient bafouer l’autorité de l’État en toute impunité. Dans une vidéo scandaleuse, l’un des assaillants se vante de leurs méfaits, exhibant leur arrogance et leur mépris pour l’ordre établi.

Cette confrontation entre quelques éléments de la garde républicaine et de sécurité jette une ombre sombre sur la junte militaire en place au Gabon, qui se doit pourtant d’incarner l’exemplarité et le respect des institutions. Il est grand temps que les plus hautes autorités du pays prennent fermement position et condamnent avec la plus grande sévérité ces actes de barbarie.

L’uniforme militaire ne saurait servir de bouclier pour justifier de tels comportements inacceptables. Le respect des règles et des procédures doit être la pierre angulaire sur laquelle repose notre société. Toute déviation de ces principes fondamentaux doit être réprimée avec la plus grande fermeté.

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