Après 15 ans de vie au Gabon durant lesquels, il avait fait un passage assez atypique dans le monde de la comédie et de la musique locale, Noelle Dubois allias Alberto Demilano avait été chassé du pays comme un mal propre. Aujourd’hui installé en nouvelle Calédonie, l’ancienne star nous parle de sa nouvelle vie.
Bonjour Alberto Demilano. Ça fait 14 ans que tu as quitté le GABON dans des conditions pas trop honorables. As-tu gardé des liens et des bons souvenirs malgré cela avec certains individus derrière toi ?
Bonjour. Ben oui j’ai gardé le contact avec quelques rares personnes intéressantes. Je suis aussi présent sur certaines pages pour commenter l’actualité gabonaise ou me moquer du mort vivant baveur qui fait office de dictateur.
Certaines informations font état d’une relation intime que tu entretenais avec Lanlaire et que c’est lui qui t’avait fait venir au GABON. Où en êtes-vous aujourd’hui avec votre idylle ?
Effectivement, c’est Lanlaire qui m’avait fait venir au Gabon. Si non, je ne couchais pas avec lui. Je m’intéressais plutôt à sa sœur Alice.
Et pourtant tu étais un proche de Lanlaire qui ne fonctionnait en général qu’avec des gens appartenant au cercle des homosexuel au GABON.
C’est juste une coïncidence, je puis vous rassurer que ce fût la première fois que je voyais un travesti pour de vrai.
Parle-nous de ta nouvelle vie en Nouvelle Calédonie, ta nouvelle terre d’accueillir.
Avant la Nouvelle Calédonie, juste quelques mois après mon expulsion chez moi en France, on m’a proposé un boulot dans une boite gay à Vichy : 1500 euros (975.000 FCFA) pour ce faire baiser par un chien en live. J’ai aussi participé à des émissions télévisées au Japon, sur une chaine X. Là, le cachet était d’un autre niveau, de l’ordre de 100000 euros (65.000.000 FCFA) pour une émission.
Vous savez, les japonais ont des lois bizarres. Là-bas, Tu peux te faire enculer par un chien en public mais tu ne dois pas montrer tes organes génitaux.
Ici en Nouvelle Calédonie, je suis libre, je m’habille comme je veux et je vais où je veux, habillé comme je veux : Il y a plein de gays ici, de transsexuelles, etc… C’est un coin où ça existe depuis la nuit des temps.
Je suis une sorte d’Escort boy très spécial. On me paie très cher pour des shows en live.
Maintenant je vis plus de mes investissements. Je ne fous presque plus rien à part encaisser de l’argent tous les mois.
Penses-tu revenir au Gabon un jour ?
Pour redevenir pauvre et opprimé ?
Ça veut dire ?
Ça veut dire que le Gabon ne m’offre aucune garantie de liberté et de prospérité, de plus, je n’ai rien à offrir au GABON