La répartition des fonds alloués par Ali Bongo dans le cadre de l’indemnisation des victimes du conflit Homme/Faune au Gabon prend une tournure chaotique, révélant un réseau de magouilles et d’injustices.
Dans les méandres de la corruption : Les fonds destinés à indemniser les victimes du conflit Homme/Faune au Gabon sont malheureusement entachés de pratiques frauduleuses. Des individus fictifs ont été inscrits sur la liste des bénéficiaires, tandis que de véritables victimes ont été injustement exclues. Cette situation soulève des interrogations quant à l’éthique et à l’intégrité des personnes responsables de la répartition de ces fonds.
Exclusion des planteurs :
En plus de cette distorsion flagrante, les membres du collectif des planteurs ont également été écartés sans justification valable. Cette décision suscite l’indignation et met en évidence une fois de plus la précarité de ceux qui se trouvent en bas de l’échelle sociale.
La détérioration de la gouvernance :
Ce triste épisode met en lumière les graves problèmes de gouvernance qui gangrènent le Gabon. Les comportements malveillants et corrompus, qui trouvent leur origine dans les hautes sphères de l’État, ont entraîné des conséquences néfastes pour le pays tout entier. La confiance du peuple envers ses dirigeants est sévèrement ébranlée, et la réputation de l’État gabonais est mise à mal.
Fil d’attente pour aller percevoir sa part dans la fameuse cagnotte.
Les dérives scandaleuses observées dans la répartition des fonds de l’indemnisation des victimes du conflit Homme/Faune au Gabon sont révélatrices d’un système corrompu et dysfonctionnel. Il est impératif de lutter contre ces pratiques et de restaurer la confiance des Gabonais en instaurant une gouvernance exemplaire, basée sur l’équité, la transparence et la responsabilité. Seul un engagement ferme en faveur de l’intégrité permettra de prévenir de telles situations à l’avenir et de préserver les intérêts du peuple gabonais.
Source : Métandou Mia Mékambo.