Alliés ou opportunistes ? La lâcheté de ceux qui profitent mais ne défendent pas Oligui

Il est étonnant, désespérant et tristement déconcertant de voir quatre politiciens sans envergure, parmi lesquels trois ont participé à la destruction économique de ce pays, se dresser aujourd’hui en donneurs de leçons. Plus grave encore, deux jours après ces sorties scandaleuses, pas un seul leader politique issu du camp du président Brice Clotaire Oligui Nguema ne s’est levé pour le défendre.

Pourtant, ces mêmes personnes ont été propulsées à des postes prestigieux au gouvernement, à l’Assemblée nationale, au Sénat, au Conseil économique et social, ou encore à la tête de grandes entreprises publiques et parapubliques. Cette inertie, ce manque de loyauté et de reconnaissance envers celui qui leur a donné l’opportunité de servir leur pays, est tout simplement révoltant.

Le président Oligui a pris les commandes d’un pays en pleine décrépitude. Les infrastructures n’étaient plus entretenues depuis des décennies, le pillage des deniers publics était devenu une religion, et les conséquences étaient désastreuses : routes impraticables, hôpitaux à l’agonie, écoles fonctionnant au ralenti, et un chômage galopant chez les jeunes, aggravé par le gel des recrutements dans la fonction publique, principal pourvoyeur d’emplois.

En un an, le président a insufflé un vent de renouveau. Les Gabonais commencent à voir des changements concrets : réouverture des recrutements dans divers secteurs, réhabilitation des routes, relance des activités scolaires, et remise sur pied progressive des hôpitaux. Certes, tout n’est pas encore parfait, mais les fondations d’un Gabon meilleur sont là. Cependant, une telle transformation nécessite une équipe loyale, compétente et dévouée à la politique de reconstruction du chef de l’État.

Malheureusement, le constat est amer. Certains des proches nommés par le président semblent essoufflés, voire complètement déconnectés de la vision présidentielle. D’autres, pires encore, se replongent dans la gabegie et le détournement des fonds publics, ternissant ainsi l’image de celui qui leur a fait confiance. Ce manque de vigilance a offert un boulevard à des opposants véreux, aigris de ne pas avoir été appelés à participer à la construction du nouveau Gabon. Ces derniers ont lancé une offensive médiatique contre les réformes et la personne du président.

Face à ces attaques, le président Oligui a besoin de boucliers, de figures fortes et fidèles capables de répliquer avec force et conviction. Il est impératif qu’il revoie sans délai son système de protection. Un nettoyage au sommet s’impose pour s’entourer de véritables alliés, déterminés à défendre sa vision et à accompagner sa politique vers un Gabon réellement prospère.

Ces alliés doivent comprendre que leur rôle ne se limite pas à occuper des fauteuils prestigieux ou à amasser des privilèges personnels. Ils doivent être au front, épaulant leur leader, défendant les réformes avec ferveur, et montrant aux Gabonais que leur président n’est pas seul dans sa quête de transformation nationale.

Le temps n’est plus à l’attente ni à l’indifférence. Les décisions doivent être prises maintenant, et les ennemis du changement doivent être écartés. Le président Oligui Nguema, porteur de l’espoir du peuple gabonais, mérite un entourage à la hauteur de sa mission. Tout autre posture est un frein à la marche vers un Gabon heureux et un crime envers les aspirations de toute une nation.

Par Moudeuf de Dido-Balancia

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *