Que l’on le veuille ou non, Marie-Madeleine Mbourantsuo retrouvera son titre honorifique : les explications.

La récente annulation de la nomination controversée de Marie-Madeleine Mbourantsuo en tant que Présidente honoraire de la Cour constitutionnelle a secoué le pays, suscitant des débats houleux au sein de la population gabonaise. Cependant, une analyse approfondie de la situation laisse entrevoir la possibilité d’une réhabilitation, redonnant ainsi à Mbourantsouo son statut honorifique.

La Cour constitutionnelle de la transition a clairement souligné des vices de procédure, de forme et de fond entachant la délibération du 2 septembre 2023. Si ces irrégularités sont corrigées de manière transparente et conforme à la légalité, cela pourrait ouvrir la voie à la révision de la décision de la Cour.

La première étape serait de rectifier les vices de procédure signalés par la Cour. Une nouvelle délibération, exempte de toute opacité, devrait être conduite et consignée de manière appropriée dans les minutes du greffe de la Haute Juridiction. Cette démarche rétablirait la légitimité du processus de nomination.

De plus, la Cour constitutionnelle a évité de remettre en question la probité ou la moralité de Mbourantsouo dans sa déclaration, se concentrant plutôt sur les failles de la procédure. L’ancienne présidente de la Cour constitutionnelle a maintenu de bonnes relations avec le nouveau président de l’institution ainsi que les nouveaux juges. Ces derniers ne s’appesantiront certainement pas sur le côté probité morale de leur ancienne patronne et dissiperont probablement les préoccupations entourant son implication présumée dans des affaires litigieuses et son lien avec l’ancien régime, renforçant ainsi considérablement sa position.

En fin de compte, la réhabilitation de Marie-Madeleine Mbourantsuo dépendra de la capacité du système juridique à résoudre les irrégularités de la procédure initiale. Si les corrections nécessaires sont apportées de manière transparente et en conformité avec la loi, il est envisageable que Mbourantsouo puisse retrouver son titre honorifique de Présidente honoraire de la Cour constitutionnelle.

Ce processus de réhabilitation pourrait restaurer l’honneur de Mbourantsuo, mais attiser de nouveau les tensions au sein de la population gabonaise, relançant ainsi une période tumultueuse de controverses politiques : Le président Oligui a le dernier mot.

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