La République du Gabon se trouve actuellement face à une situation paradoxale et délicate, centrée autour d’un contrat négocié par les membres de la « Young Time », dirigés par Mohamed Ali Saliou et Nourredine, actuellement derrière les barreaux de la prison centrale de Libreville. Les charges qui pèsent sur eux, notamment le détournement massif de fonds publics, le trafic de drogue et la falsification de la signature du chef de l’État, soulèvent des préoccupations quant à la moralité des acteurs impliqués.
Ce contrat, initialement signé sous l’administration d’Ali Bongo, connu pour ses pratiques de détournement massif de fonds publics, prend une nouvelle dimension avec sa curieuse reconduction récente sous l’ère d’Oligui Nguema. Le caractère tacite de cette reconduction, sans modifications significatives dans les termes, les formes et les clauses du contrat, soulève des questions quant à la transparence et à l’éthique entourant cette affaire.
La supervision de cette reconduction par le ministre Opiangha, lui-même confronté à des accusations populaires de spoliation des biens de l’État et d’autres reproches répréhensibles, ne fait qu’ajouter à la complexité de la situation. La mauvaise image de Monsieur Opiangha auprès des Gabonais souligne les inquiétudes quant à la légitimité de la reconduction de ce contrat.
Face à ces éléments troublants, la population gabonaise exprime par plusieurs canaux son inquiétude et son mécontentement. Un gabonais libre, a demandé instamment au nom du peuple gabonais au Président de la transition de prendre des mesures immédiates pour renégocier les clauses de ce contrat. Il est inacceptable que le Gabon, riche en ressources, se contente de seulement 10 pour cent de ses propres bénéfices, bien que l’exploitation soit confiée à un opérateur extérieur. Une révision urgente de ce contrat est impérative pour assurer une distribution équitable des richesses issues de l’exploitation du sous-sol gabonais.
La situation au Gabon exige une action rapide et transparente de la part des autorités. La renégociation du contrat en question s’impose comme une étape cruciale pour préserver les intérêts nationaux et restaurer la confiance de la population. Les Gabonais restent vigilants, attendant des actions concrètes pour garantir un avenir équitable et prospère pour leur nation.