Un scandale secoue actuellement les ondes de Gabon 1ère. Lors d’un récent journal télévisé de 20 heures, Alain-Claude Bilie-By-Nze, une figure importante du parti, a provoqué une onde de choc en faisant des déclarations explosives sur la situation critique au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG), révélant ainsi une lutte politique acharnée. Cependant, plutôt que de donner la parole à un dignitaire encore en place au sein du PDG pour commenter l’intervention d’Alain-Claude Bilie-By-Nze, c’est à Matias Otounga Ossibadjo, qui n’est plus un membre actif du PDG, qu’elle a été accordée.
Un employé de Gabon 1ère a déclenché une véritable tempête en critiquant ouvertement la décision de donner la parole à Matias Otounga Ossibadjo, soulignant avec véhémence qu’il n’était plus un membre actif du PDG. Cette sortie met en lumière les coulisses obscures de la politique et les manipulations médiatiques qui peuvent s’y dérouler.
Cette controverse met en exergue l’urgence de restaurer l’éthique journalistique et la responsabilité médiatique. Les normes professionnelles ont été piétinées, laissant la vérité étouffée par les jeux de pouvoir et les alliances politiques douteuses. Il est impératif de raviver la conscience journalistique, de rétablir l’intégrité et de redonner aux citoyens le droit à une information objective et non biaisée.
En effet, la profession journalistique est en train de sombrer dans les bas-fonds de la corruption à grande échelle au Gabon. Des journalistes véreux, prêts à tout pour un peu d’argent, transforment les médias publics en outils de propagande et de profit. Le favoritisme flagrant envers ceux qui sont prêts à corrompre les équipes de tournage, les responsables des actualités, voire même des hauts dirigeants, est une pratique abominable qui pervertit l’information au service d’intérêts personnels et financiers.
Cette déchéance de l’éthique journalistique jette une ombre noire sur les médias gabonais. L’objectivité et l’impartialité sont sacrifiées sur l’autel du gain, et la vérité est étouffée par l’appât du profit. Il est grand temps de dénoncer ces pratiques déplorables et de restaurer l’intégrité dans le journalisme, avant que la confiance du public ne soit irrémédiablement perdue.
Ce nouveau scandale devrait être examiné de près par la Haute Autorité de la Communication, qui a récemment mis en lumière les dérives professionnelles alarmantes et les conflits d’intérêts criants au sein du service de l’audiovisuel public national. Il est temps d’agir avant que la crédibilité des médias ne soit irrémédiablement ternie et que la démocratie au Gabon ne soit mise en péril.