Scandale en Turquie : L’assassin de Dina Ibounaga acquitté, le Gabon doit imposer des sanctions immédiates

Il est maintenant incontestable que le Gabon ne peut plus rester les bras croisés devant une telle parodie de justice. Dina, cette jeune étudiante brillante en génie mécanique, a été retrouvée morte dans un ruisseau après avoir monté à bord du véhicule de son assassin présumé. Des vidéos de surveillance montrent son dernier trajet, mais malgré cela, la justice turque a choisi de fermer les yeux sur les éléments cruciaux de l’enquête. La décision du tribunal est une claque en pleine face, une gifle humiliante envoyée à toute une nation.

Le père de Dina, Guy Serge Ibounaga, et sa mère, Jessica Sandra Makemba Panga, sont écœurés, anéantis par l’impunité qui s’étend sur le meurtrier de leur fille. « Dina s’est-elle suicidée ? Non ! C’est un être humain qui a été assassiné », s’écrie le père. Et il a raison ! Comment peut-on accepter qu’un meurtrier, un violeur présumé, soit libre sous prétexte d’une justice défaillante, partiale et raciste ? La Turquie, à travers ses tribunaux, a choisi d’ignorer les indices de harcèlement, de violences sexuelles et d’une tentative d’aide de la part de Dina. La vérité est balayée d’un revers de main, comme si cette jeune fille, cette Gabonaise, ne méritait même pas une enquête digne de ce nom.

Le corps de la jeune étudiante gabonaise après sa découverte

Les avocats des parents de Dina, eux, pointent du doigt un racisme systémique, un dédain total pour les droits des femmes et la vie des migrant(e)s. Dina a fui son immeuble pieds nus en pleine nuit, mais cette fuite désespérée n’a été qu’un épisode parmi tant d’autres ignorés par la justice turque. Pourquoi n’ont-ils pas enquêté sur ces témoins qui ont vu Dina retenue contre son gré ? Pourquoi n’ont-ils pas cherché à identifier les personnes qui lui envoyaient des messages de harcèlement sexuel ? Pourquoi la justice turque n’a-t-elle pas creusé les pistes d’un réseau de prostitution présumé, ni mis en lumière les indices de violence dans le sous-sol de l’immeuble où elle vivait ? Tout cela, balayé d’un coup.

Il est grand temps que le Gabon prenne des mesures sévères. Le pays ne peut se contenter de l’inaction, de cette passivité face à une atteinte aussi brutale aux droits fondamentaux de ses citoyens. Les autorités gabonaises doivent immédiatement exprimer leur colère, leur dégoût et leur incompréhension auprès du gouvernement turc. Les ambassades doivent être convoquées, des sanctions diplomatiques doivent être envisagées, et des actions concrètes doivent être prises pour exiger une réouverture de l’enquête. La Turquie doit être tenue responsable de son échec à rendre justice à Dina, et il est de l’intérêt du Gabon de mettre en place une pression internationale sans précédent.

La jeune Dina de son vivant

Les Gabonais ne peuvent accepter que la vie de l’un des leurs soit sacrifiée sur l’autel de l’indifférence et de la négligence. C’est le devoir du Gabon de dénoncer cette injustice à l’échelle mondiale, de se battre pour que cette affaire ne tombe pas dans l’oubli et de s’assurer que la Turquie respecte les droits humains, et plus particulièrement les droits des femmes, dans ses propres juridictions.

Le Gabon doit agir maintenant, sans délai. L’acquittement de l’assassin de Dina n’est qu’un appel à la résistance et à la justice. Il est grand temps que la nation gabonaise fasse entendre sa voix et exige, par tous les moyens possibles, que cette tragédie ne soit pas vouée à l’impunité. La vie de Dina mérite réparation, et tant que justice ne sera pas rendue, nous devons rester debout, unis, et prêts à agir avec toute la force nécessaire pour la défendre.

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