Hier, le 31 janvier, marquait le début de la distribution des bourses promises aux élèves les plus méritants du secondaire au Gabon. Cependant, cette opération a été entachée par des plaintes poignantes de parents confrontés à des enfants inconsolables. La raison ? Une injustice flagrante dans la sélection des bénéficiaires, mettant en lumière un sabotage insidieux de l’œuvre du chef de l’État, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.
Des parents témoignent que leurs enfants, malgré des performances exceptionnelles et des moyennes scolaires largement au-dessus des normes requises, ont été injustement écartés des bénéficiaires des bourses. Pire encore, certains camarades de classe, moins brillants et même parfois ayant des moyennes au-dessous de la norme exigée, ont été miraculeusement choisis, créant ainsi un sentiment d’injustice profonde et généralisée.
Cette situation rappelle les pratiques décriées des régimes passés, sous les Bongo père et fils, où le vol des deniers publics, la malveillance, la méchanceté gratuite et l’injustice semblaient être érigés en véritable religion. Après 14 ans de suspension injustifiée, la vision du président de la transition visant à briser la fracture sociale est aujourd’hui compromise par des individus agissant dans l’ombre pour saboter son action.
De Libreville à l’intérieur du pays, de nombreux élèves méritants ont été exclus de la liste des bénéficiaires. À Oyem, une mère s’indigne du cas de sa fille, en première S, qui, malgré une moyenne trimestrielle de 14/20, a été écartée de la bourse. Il est impératif d’établir rapidement les responsabilités, que ce soit au niveau du ministère de l’Éducation nationale ou de l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG), qui semble être responsable de cette vaste magouille.
Il est temps que la vérité éclate, que les auteurs de cette injustice soient dévoilés et punis avec la plus grande sévérité. Le Gabon ne peut se permettre de revivre l’ère des Bongo, où tout semblait permis. La transparence et la justice doivent prévaloir pour que la confiance de la population envers les institutions soit restaurée. Le président de la transition a initié un changement, et il est du devoir de tous de soutenir cette cause pour un Gabon équitable et juste.